Ouarzazate est situé dans la partie sud-est de la région économique du Maroc du Souss-Massa-Draa. Son territoire frontières des provinces de Marrakech et au nord d'Azilal, Taroudant et Tata à l'ouest, Errachidia et Zagora, à l'est vers le sud.


Excursion Ouarzazate, Aventure Inoubliable, Maroc
Ouarzazate est caractérisée par sa diversité scénique, l'hospitalité de ses habitants, la richesse et la diversité de son folklore et l'authenticité architecturale de son habitat.

C'est une destination de tourisme avec des aspects nombreux et variés à savoir le tourisme culturel, tourisme de montagne, tourisme d'aventure et de nature sauvage.

Ouarzazate est en plein essor en termes de cinéma.
Plusieurs longs métrages tourné dans la région sont connus dans le monde entier et ont parfois gagner à la cérémonie des Oscars. (Lawrence d'Arabie, Kundun, Gladiator, Astérix et Obélix, Un thé au Sahara, Babel ...) La ville possède trois studios de cinéma que les professionnels du tourisme utilisent pour des événements du soir, un musée du cinéma et de plusieurs scènes de tir que les touristes peuvent visiter pour savoir où les grands acteurs ont évolué.

Ouarzazate dispose d'un hôtel de qualité (3937 lits).
Profitez d'un séjour dans des conditions de logement toujours très agréable. La ville et ses environs offrent une variété de cuisines allant du plat traditionnel de la gastronomie internationale.
publié:2011-08-26

Agadir Développement touristique durable


Le 6e conseil d'administration du CRT d'Agadir SMD a tenu au siège de la wilaya d'Agadir, le 24 août de l'année en cours, son assemblée générale ordinaire, ayant été présidée par Abderrahim Oummani, pour débattre autour d'une série de sujets liés essentiellement au tourisme et aux activités qui en découlent.
 
Les participants aux travaux de cette rencontre ont donc procédé, en l'occurrence, à la présentation du rapport moral du conseil d'administration et à celle du rapport financier et du rapport du commissaire aux comptes. Ils se sont, ainsi, penchés sur d'autres axes, tels que l'approbation du procès-verbal du 11 décembre de l'année écoulée, élaboré par le même conseil, sur la conjoncture touristique à fin juin de l'année en cours, sur le rapport d'avancées des commissions du conseil, dont la commission promotion, études et stratégies, la commission animation et événements, la commission produit et formation, la commission documentation et marketing et la commission investissement et développement et sur l'opérationnalisation, sur l'état d'avancement, bien entendu, des projets inscrits dans la vision 2020. Les travaux de cette assemblée, ayant connu l'assistance du wali de la région, celle du secrétaire général de la wilaya et celle des professionnels du secteur, se sont, ainsi, articulés autour de la situation financière au 30 juin 2011.

Le procès-verbal des délibérations du conseil d'administration du CRT d'Agadir SMD, tenues le 11 décembre 2010, à Ouarzazate, au terme desquelles les participants ont procédé à l'approbation du procès-verbal de l'AGO datant du 23 mars 2010 et à la présentation de la conjoncture touristique à fin novembre 2010, a souligné monsieur Oummani, ont connu l'assistance du wali de la région, de celle du président du conseil de la région, de celle, également, du président du conseil municipal de la ville d'Agadir, de celle des gouverneurs des provinces de Ouarzazate et de Zagora et de celle des représentants de l'ONMT, de l'ONDA, de la RAM et celle d'autres acteurs et intervenants dans le secteur du tourisme. Lla tenue de ces délibérations à Ouarzazate pérennise la philosophie, la vocation et les tendances régionales dont jouit le CRT et qui se résument dans l'adéquation de ses stratégies, de sorte à instaurer le principe de partage, celui de complémentarité et celui de l'échange et de la mutualité entre les préfectures et les provinces de la région, ce qui fait et son ampleur et sa force et son attractivité en tant que destination touristique. Ce procès-verbal, il faut le souligner, a été approuvé à l'unanimité.

Le président du conseil a entamé, au terme de la même rencontre, l'évaluation de la conjoncture touristique de la région SMD à fin octobre 2010, comme il a procédé à la présentation de celle relative à la destination d'Agadir à fin novembre de la même année. Il a souligné, à ce propos, que cette dernière a été classée première en terme de capacité hôtelière au niveau régional avec 71,34%, soit 12038 chambres et s'empare d'une marge importante en matière des arrivées et des nuitées avec, respectivement, 66,67% et 87,68%, vient en deuxième rang la destination de Ouarzazate avec 22,58% en terme d'arrivées et avec 8,33% en terme de nuitées, sans compter, bien effectivement, les autres produits et prestations d'accueil dits additionnels, tels que les bivouacs.

L'activité touristique au niveau de la destination d'Agadir durant le mois de novembre, a-t-il ajouté, a enregistré une forte performance estimée à +31% en terme d'arrivées et à +23% en terme des nuitées par rapport à la même période de l'année 2009, enregistrée dans les établissements hôteliers classés de la destination. La répartition des arrivées et celle des nuitées sur les principaux marchés implique une émergence déduite durant le mois de novembre en terme, notamment, des marchés italien, russe, polonais, allemand et autres.

Le bilan des réalisations des commissions s'avère archi positif. En matière de documentation et marketing, incombe-t-il de souligner que la commission qui s'en occupe est parvenue, grâce à sa forte implication à la confection d'un film sur la ville d'Agadir et sur sa région, en versions allemande et française, comme elle a veillé à la conception et à la réalisation du Sell Book d'Agadir et de la région SMD, dont la version française est en phase d'impression, dont la version anglaise et la version arabe sont en cours de réalisation et dont la version allemande est d'ores et déjà réalisée. La même commission a, ainsi, procédé à la réalisation du site web d'Agadir et de la région SMD, à l'élaboration de la conception et à la traduction de la plaquette Golf d'Agadir en versions allemande et française, comme elle a procédé à la réédition des plans de la ville d'Agadir et de la région SMD. Les réalisations de la commission promotion, quant à elle, elles se résument dans la mise en ligne de la destination d'Agadir sur le site web international, diffusée pour la deuxième année consécutive 365 jours par an et ce, en partenariat avec plus de 50 partenaires médiatiques dans le monde. Et en matière de pack jet, dans la perspective, bien sûr d'interesser le marché scandinave, le low cost de la compagnie Norwegian Air Shuttle a programmé 9 fréquences sur le Maroc, dont 3 vers la destination d'Agadir et 3 autres qui seront opérationnels au mois de janvier 2011.

Réalisation d'une multitude de projets

Le plan d'action 2011 prévoit la participation du CRT dans une série de salons internationaux et de workshops qui seront organisés en Autriche, en Pologne, à la république Tchèque, en Allemagne, en Russie, en Ukraine, aux USA, en suède, aux Emirats Arabes Unis, en France et en Angleterre. Et conjointement avec l'ONMT, le CRT compte la réalisation d'une multitude de projets à tendances communicatives et à vocation touristique, dont la conception et l'impression d'un guide touristique sur le tourisme de croisière à Agadir, dont la traduction du film Agadir SMD en Anglais et autres.
L'analyse de la conjoncture touristique à fin juin 2011, permet de conclure les performances réalisées tant en terme de la capacité hôtelière estimée à 25 549 lits, qu'en celui des arrivées et des nuitées ayant atteint respectivement +8,31% et 4,26%.
La répartition du cumul des arrivées et des nuitées au terme du 1er semestre de l'année 2011 permet, encore, de conclure que les marchés émergents sont les marché scandinave, le marché national, le marché polonais, l'Arabie Saoudite, le marché belge, le marché britannique et le marché allemand. Sont, en baisse, les marchais russe, hollandais, français et italien.



Tourisme: dans le tumulte arabe le Maroc se maintient


Révoltes et crises politiques en Egypte et en Tunisie, guerre en Libye, répression en Syrie, insécurité en Algérie: le tourisme dans le monde arabe fait grise mine, sauf au Maroc, qui tire sans trop de mal son épingle du jeu malgré un attentat à Marrakech en avril.
"Le printemps arabe, l'attentat de Marrakech, la conjoncture économique, le ramadan en plein mois d'août. Tout cela a joué et nous a affecté", reconnaît le ministre marocain du tourisme Yassir Znagui.
"Nous ne sommes pas dans l'euphorie, mais la forte progresssion de notre tourisme - 10% en moyenne au cours des 10 dernières années - nous a permis de résister au ralentissement de l'activité cette année", a-t-il évoqué dans un entretien à l'AFP.
"En dix ans, a-t-il précisé, nous avons plus que doublé le nombre d'arrivées de touristes, avec 9,3 millions d'entrées en 2010 (ndlr: y compris les Marocains résidant à l'étranger qui représentent 40% du total)".
S'il est resté à l'abri des grandes révoltes arabes, grâce à des réformes voulues par le roi Mohamed VI sur fond d'instabilité régionale, sans faire taire les revendications sociales, le Maroc ne connaîtra cependant pas cette année une progression à deux chiffres de son tourisme.
Le Maroc ne connaîtra cependant pas en 2011 une progression à deux chiffres de son tourisme.
Selon les chiffres officiels, 4,2 millions de touristes ont visité le Maroc au premier semestre de l'année, soit une progresssion de 6,3% par rapport à l'an dernier (contre une progression d'environ 11% en 2010).
"Nous ciblons un deuxième semestre correct, et je serais content d'une progression de 5% du nombre de touristes sur l'année", affirme le jeune ministre qui vient du monde de la finance internationale.
En 2010, rappelle fièrement M. Znagui, "le Maroc était numéro 5 sur le Top ten mondial de Lonely planet", avec une progression très forte de touristes venant notamment de Russie (+85%) ou de Pologne (100%) ainsi que d'autres pays du nord.
Seul point noir: les nuitées totales ont baissé de 2% au premier semestre par rapport à l'an dernier (-5% à Marrakech, -15% à Fès), surtout de la part des Français, avec un taux d'occupation en baisse également de deux points à 41%, selon les chiffres officiels.
La période du ramadan en particulier semble avoir été "calamiteuse" pour les hôteliers, selon le quotidien L'Economiste qui cite des patrons de l'industrie hôtelière en colère.
Mais globalement, le score du Maroc reste plus qu'honorable comparé aux autres pays du sud de la Méditerrannée au premier semestre: en Tunisie, le nombre de touristes a baissé de plus d'un tiers (-38,9%), atteignant 2,77 millions, et en Egypte de -60%.
L'Algérie reste une destination difficile en raison de l'absence d'infrastructures hotelières, et de la situation sécuritaire au Sahara où sévit Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et où des Occidentaux ont été enlevés.
A l'est de la Méditérranée, la Syrie vit une des pires périodes de son histoire récente. Le tourisme est en berne après avoir fortement progressé ces dernières années.
Le tourisme constitue un des principaux employeurs et une source de devises dans ces pays (près de 7% du PIB tunisien, 11,5% du PIB égyptien, et 10% du PIB marocain).
Là aussi le Maroc s'en tire bien cette année: ses recettes touristiques ont progressé de 8,5% sur la période janvier-juillet, à 33 milliards de dirhams (3 mds d'euros) par rapport à l'an dernier.
Pour l'avenir, le ministre du tourisme table sur "un doublement de la taille du secteur en nombre d'arrivées, et un triplement des recettes, positionnant le pays parmi les 20 meilleures destinations" du monde alors qu'il est actuellement au 26e rang, selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).
A cette fin, le Fonds marocain de développement touristique (FMDT) a été mis en place cette année, avec un programme d'investissements de l'Etat, en partenariat avec des Fonds étrangers - arabes et asiatiques - d'un montant de 1,5 md de dh, devant être porté à 10 mds de dh à l'horizon 2020.
AFP-WWW.aufaitmaroc.com

Maroc: La Chirurgie esthétique, plus de vêtements, plus de fr Touristes

Le tourisme médical au Maroc HNE en plein Essor. De plus les fr, plus de Touristes Étrangers choisissent le royaume versez Se faire opérer au soleil et à reduits costs. Les tarifs propose nominale Les Spécialistes de la Chirurgie esthétique au Maroc sont 2 à 3 foie gnants Moins qu'à l'Etranger TOUT EN UNE Maintenant Bonne Qualité de service.




Longtemps devancé par la Tunisie, en Matière de tourisme médical, le Maroc Semble Aujourd'hui broyeur de Tous les Atouts versez retardent le fils rattraper. En Effet, en plus de fr, plus de Touristes Étrangers soi laissent séduire par les nombreux Avantages qu'offre le royaume, rapporte l'AFP .
C'Est Le Cas including de Marcela, UNE Patiente espagnole, Agee de 31 ans. Verser CES vacances estivales, this Mère de 3 Enfants soi une Préféré rendre au Maroc versez Subir UNE plastie abdominale, dit l'ONU de levage du ventre.
AVANT TOUT engagement, Marcela une Préféré faire le Déplacement versez s'assurer d'AVOIR FAIT Le Bon Choix. Interrogée par l'AFP l', Elle raconte: «le voulait D'ABORD Visiter la Clinique et voir SI ELLE plaisait BNO. Je ne me voyais Pas acheter Comme ça Directement sur Internet de l'ONU paquet, Choisir une clinique, et m'a désastreuses Allez J'y vais, je tente l'Aventure Toute Seule! Parcé qu'une opération Très C'EST Sérieux ».
Des tarifs avantageux, MAIS SEULEMENT Pas ...
L'opération en question aura couté quelques Lui € 2500, l'ONU tarif «Trois Fois moins cher» qu'en Espagne, précise l'AFP. Satisfaite, la Patiente explique: «Ici [Ndlr: au Maroc] Avons BNO de l'aide Pour Nous occuper des Enfants, l'opération HNE Beaucoup Moins chère qu'en Espagne». Si les tarifs propose nominale les Cliniques de chirurgie esthétique au Maroc representent l'ONU real Avantage, la Qualité des Soins et La Proximité Géographique et La Stabilité Du Pays sont des Atouts indéniables.
C'EST AINSI Que le Secteur de la chirurgie esthétique au Maroc d'une UEV La Demande exploser. «Grosso modo, le fel environnement 1,000 1,200 à des interventions de chirurgie esthétique par mois Maroc de l'UA, la proportion AVEC UNE de 10% à 15% des Personnes Qui BNO viennent de l'étranger», explique Le professeur Salaheddine Slaoui, Spécialiste en chirurgie plastique et Réparatrice, Rabat une pratiquant.
Au total, ILS seraient Aujourd'hui 80 chirurgiens Esthétiques Qui pratiquent au Maroc, ne pas la majority soi situerait à Rabat et Casablanca.

Tourisme médical : un joker pour la Vision 2020 ?


  • Le Maroc 30 à 50% moins cher que l’Europe
  • 10 à 15% d’étrangers et 80% de MRE
  • Liposucions, plastie abdominale, légers liftings, greffes de cheveux… les actes récurrents
Le Maroc explore la niche du tourisme médical. De plus en plus de packages de voyages couplés à des formules inédites de soins et thérapies sont proposés par des cliniques privées ayant pignon sur rue. Le séjour médical y coûte 30 à 50% moins cher qu’en Europe! Prix avantageux, qualité des soins, soleil et stabilité du pays… Ce sont là autant d’ingrédients qui font que les étrangers sont de plus en plus nombreux à opter pour le séjour médical. C’est le pari gagnant d’une niche qui commence à se structurer et d’une activité en pleine expansion. Elle repose sur l’ambition de la Vision 2020 pour l’émergence d’une offre touristique diversifiée. C’est d’ailleurs l’un des six programmes annoncés lors des 10es Assises, et qui ont été complétés et centrés sur certaines niches à forte valeur ajoutée et des segments spécifiques pour accroître l’attractivité du Maroc. L’enjeu étant de faire de la destination «un site international de bien-être et de santé».
En effet, la demande en chirurgie esthétique est en nette croissance. Quelque 80 chirurgiens du privé et du public pratiquent au Maroc. L’on parle de 1.000 à 1.200 interventions de chirurgie esthétique par mois avec une proportion de 10 à 15% d’étrangers. Les patients viennent de partout: Afrique, Canada, Moyen-Orient, France, MRE… Au même titre que la Tunisie, le Maroc est en passe de devenir une place de choix pour la chirurgie esthétique. Mais «l’essentiel est de ne pas commettre la même erreur que la Tunisie en ciblant la clientèle européenne», signale Dr El Hassane Tazi, chirurgien plasticien. Pour ce praticien, «la meilleure stratégie est de s’orienter vers l’Afrique et les MRE». En effet, les MRE sont les premiers clients du tourisme médical. Visites familiales, vacances et soins: le triptyque séduit. Pour preuve, «80% des patients-touristes sont des MRE», précise Tazi.
Quant aux interventions les plus récurrentes sur les patients étrangers, les médecins optent pour celles qui nécessitent le suivi postopératoire le moins lourd possible et sans anesthésie générale. Liposucions, augmentation mammaire, légers liftings ou encore des greffes de cheveux. Il y a aussi une forte demande sur les rhinoplasties (intervention sur le nez), les greffes de cheveux, la plastie abdominale… De plus en plus jeune, la clientèle n’est pas exclusivement féminine. L’on parle en moyenne d’un homme pour trois femmes, selon la Société marocaine de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (SMCPRE).
Certes, le tourisme médical est à ses balbutiements au Maroc, mais il compte déjà des milliers de touristes par an qui optent pour cette formule combinée (soleil et soins). Plus encore, le contexte actuel dans la région du Maghreb plaide en faveur d’un repli stratégique de la clientèle de la Tunisie vers le Maroc. Les TO ont tout intérêt à fidéliser leur clientèle en la redirigeant vers le pays exotique le plus proche qui plus est offre du soleil et du balnéaire. Pour rappel, la Tunisie est répertoriée comme étant une destination internationale de référence dans le tourisme de santé avec des flux transfrontaliers importants (plus de 40.000 patients étrangers en 2008). Sauf que cette activité se pratique avec l’intervention des agents de voyages dans le pays du Jasmin. De l’avis de plusieurs observateurs, il est tout à fait normal que des cliniques investissent ce créneau. En revanche, il est inconcevable que des médecins se transforment en agents de voyages. Ce sont deux métiers à part. Or, il suffit de visiter quelques sites internet de quelques cliniques marocaines pour constater le mélange des genres. L’argument récurrent: «Une prise en charge depuis l’arrivée à l’aéroport jusqu’au vol du retour». Des packages très variables qui comprennent le billet d’avion, l’hôtel, la restauration, une visite de la ville, une séance de spa, l’acte chirurgical et bien d’autres divertissements à la carte.
Sur les traces du Dr BurouLe Casablanca des années 60-70 était plus réputé en tant que capitale de la chirurgie esthétique des stars et bourgeois français, anglais, américains… A l’origine de cette notoriété, le docteur George Burou. Ayant fait de la vaginoplastie sa spécialité, Dr Burou est devenu célèbre. Sa «Clinique du Parc» à Casablanca fut assiégée par les transsexuels du monde entier. Il effectua alors plusieurs centaines d’opérations chaque année. A l’époque, les opérations transsexuelles étaient interdites en Europe. En 1973, Dr Burou donna la première présentation publique formelle de sa technique chirurgicale lors d’une importante conférence interdisciplinaire sur le transsexualisme qui se tenait à la faculté de médecine de Stanford. En 1973, il avait effectué plus de 3.000 opérations de réattribution de sexe. A ce moment, nombre d’autres chirurgiens dans le monde avaient adopté la technique du Dr Burou et appliquaient des protocoles similaires.
Ilham BOUMNADE – leconomiste.com

Vacances pas cher – destination Maroc!


Vous projetez de partir en vacances pas cher mais n'êtes pas encore enclavé sur votre berme ? Pourquoi ne pas choisir l'orient et visiter Le Maroc ? C'est un pays plein de la magie et des richesses naturelles et culturels. A découvrir !
Profitez des vacances pas cher au Maroc, arborez ces villes impériales citons : Marrakech connu par le nom de Perle du sud, riche en culture et en histoire. C'est la première destination touristique du Maroc et parmi les dix premières destinations touristiques mondiales. Elle attire un grand nombre de personne captivés d'autobiographie, d'art, de cuisine marocaine, du soleil… Sa médina et ses riads font le délice des voyagistes. Ces établissements touristiques sont de très haut niveau. Ces Riad de luxe sont à l'origine de la victoire qu'a connue la ville pendant les dix dernières années.
Agadir, situé au sud-ouest du Maroc, est un centre international touristique, elle offre des monuments, souks, restaurants, architecture, médina… C'est une baie de rêve, ses plages de sable doré fin vous permettent de profiter du soleil et des activités nautiques. Agadir est aussi un emplacement stratégique certainement bien établi pour les escapades dans l'Atlas. Un séjour balnéaire mémorable est assuré !
Au sud du Maroc, la majestueuse Ouarzazate, la porte du désert, est une diversité de paysages, mélange de kasbahs, d'oasis et de vallées florissantes. Ces Oasis élaborent une escale inséparable pour les amateurs du désert. Ouarzazate est une étape idéale pour déclencher plusieurs excursions.
Pour le logement pendant des vacances pas cher, le voyagiste peut séjourner en hôtel, en maison d'hôte ou un appartement selon son budget.
Entre tradition et modernité, le Maroc est en train de faire le grand écart ! Qu'est ce que vous attendez ? Préparez vos valises et découvrez vite le Maroc, des vacances pas cher riches d'émotions et de découvertes.

Maroc : le tourisme médical en vogue


Capitale mondiale de la chirurgie transsexuelle dans les années 1960 et 1970, Casablanca se taille aujourd’hui une réputation redoutable de destination médico-touristique par excellence.


Les professionnels du tourisme ne sont plus les seuls à promouvoir la destination Maroc. Aujourd’hui, les cliniques de chirurgie esthétique et dentaires proposent elles aussi sur internet des offres de séjour complètes à des touristes qui veulent se faire soigner à des prix imbattables.
Du mystérieux gynécologue, Georges Burou, qui propose des opérations transsexuelles à des clients vivant mal leur identité, leur offrant des organes en fonction de leurs tendances dans une ténébreuse clinique du boulevard Hassan II de Casablanca, aux cliniques-palaces de chirurgie esthétique qui promettent des séjours de rêve et des soins jusq’à 50% moins chers que dans leurs pays d’origine aux touristes étrangers, le Maroc est en passe de devenir l’une des destinations médico-touristiques les plus prisées dans le monde.
En plus des prestations médicales, les cliniques marocaines proposent à leurs clients de prendre en charge leur séjour au Maroc et de les accueillir dès leurs arrivée au pays, peut-on lire sur les sites internet de certaines cliniques qui vont jusqu’à offrir une semaine de convalescence à leur clientèle après l’intervention chirurgicale.
Marcella, une touriste espagnole interrogée par l’AFP, est venue de cette façon au Maroc pour se faire opérer d’une plastie abdominale (lifting du ventre), une opération trois fois moins cher au Maroc que dans son pays natal d’après elle.
De la chirurgie intime et esthétique à la plénoplastie, dont l’objectif est de redimensionner le pénis en y injectant de la graisse, quelque 80 chirurgiens pratiquent des opérations esthétiques au Maroc principalement entre Rabat et Casablanca.
Les offres de chirurgie esthétique battent leur plein dans le pays. Les professionnels étalent leur savoir-faire sur leurs sites internet et affirment rivaliser de compétence avec leurs homologues étrangers, la plupart des chirurgiens plasticiens marocains ayant étudié en France ou aux Etats Unis. Les témoignages de patients étrangers satisfaits sont aussi mis en avant par ces médecins qui proposent des solutions "magiques" pour effacer les ravages de l’âge.
Le professeur Salaheddine Slaoui, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice basé à Rabat et l’un des pionniers du métier au Maroc, affirme ainsi à l’AFP qu’environ 1200 interventions de chirurgie esthétique ont lieu chaque mois au Maroc et que près de 15% des patients viennent de l’étranger.
A Casablanca, à Dar Bouâza plus exactement, le chirurgien dentiste Saâd Zemmouri a développé en partenariat avec le groupe portugais Malo Clinic, un complexe médico-chirurgical de 6800m², dédié à l’esthétique et au bien-être, pour un investissement de 280 millions de dirhams.
Le secteur en plein boom au Maroc, définit le pays comme une destination de choix, où les opérations esthétiques sont généralement 30 à 40% moins chères et où la pose d’un implant dentaire par exemple est facturée 1000 euros contre 2000 euros en France.

La chirurgie esthétique, le nouveau tourisme au Maroc


Des prix avantageux et une grande qualité des soins, des atouts qui ont fait du Marocune des premières destinations mondiales pour les femmes qui désirent s’offrir unechirurgie esthétique de qualité.
Les mauvaises expériences vécues par certaines femmes dans les cliniques sud-américaines, ont poussé la plupart à choisir des destinations plus fiables.. d’où la découverte du Maroc où les chirurgiens esthétiques sont aussi compétents que les européens mais, beaucoup moins chers.
Le Maroc est, ainsi, devenu une destination mondiale pour la chirurgie esthétique, au même titre que la Tunisie sauf qu’au Maroc, cela se fait sans l’intermédiaire de voyagistes. En fait, cette chirurgie n’est pas récente, la tradition de la chirurgie esthétique est très ancienne au Maroc où elle remonte au début des années 50.
Au Maroc, environ 1.000 à 1.200 interventions de chirurgie esthétique se font par mois. La clientèle est surtout féminine, provenant d’Europe, du Canada, duMoyen-Orient et d’Afrique. Cependant, les hommes aussi aiment de plus en plus à « plaire» . Il y a un homme pour trois femmes, selon les chiffres de la profession défendue par la « Société marocaine de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique»  (SMCPRE); rapportés par l’AFP
La chirurgie esthétique est devenue, donc, le nouveau tourisme qui ne cesse d’attirer de plus en plus de « touristes»  du monde entier.

Des touristes plus dépensiers ?


En dépit des troubles dans le monde arabe, des manifestations du 20 Février et de l’attentat terroriste de Marrakech, le Maroc a su tirer son épingle du jeu avec un nombre de touristes en hausse de 6,3% à l’issue du premier semestre, comparé à celui de 2010.
Les recettes de voyages qui se sont chiffrées à 24,7 milliards de DH ont, elles, augmenté de 9,1%. Les touristes seraient-ils plus dépensiers alors que, paradoxalement, le nombre de nuitées réalisées est en baisse de 2%.
L’explication vient peut-être du fait que les arrivées des MRE, comptabilisés comme touristes, ont crû de 9,8% et que ces derniers ont rapatrié plus de devises pour leurs familles en prévision des dépenses de Ramadan.
La Vie éco
www.lavieeco.com

TOURISME LE PROGRAMME DE L’ÉQUIPE GHANNAM

C’est indéniable pour les professionnels: «la gouvernance a constitué le talon d’Achille de la première feuille de route du tourisme». Réunie mercredi 27 juillet, la Fédération nationale du tourisme (FNT) veut faire de la gouvernance une priorité. La tâche a été impartie à la Commission Vision 2020. Une structure qui veillera au suivi de la mise en œuvre des 44 mesures prévues par la stratégie sectorielle. Un véritable tableau de bord sera donc mis en place pour renseigner sur l’avancée des différents chantiers dont les premiers devront être réalisés avant fin 2011.
Il s’agit de l’élaboration des feuilles de route régionales qui feront l’objet de contrats-programmes régionaux, la révision du positionnement de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT), la mise en place d’une stratégie marketing faisant du Maroc un leader du développement durable. «Notre objectif est de faire du Royaume la première destination du développement du tourisme durable dans le bassin méditerranéen», explique Saïd Tahiri, directeur général de la FNT.
Sur un tout autre registre, la mise à niveau des associations régionales et des métiers figure également parmi les priorités de la Fédération. L’institution veut renforcer son ancrage régional pour accompagner la feuille de route du secteur. Le nouveau découpage prévoit, en effet, 8 territoires touristiques. Par conséquent, 8 agences de développement touristique (ADT) devront être mises en place. Autant de fédérations régionales devront donc voir le jour. Casablanca est la seule région à compter une Fédération régionale, présidée par Othman Cherif Alami. «Nous souhaitons renforcer la présence de ces nouvelles structures au sein des conseils d’administration des ADT», explique Tahiri. Mais auparavant, de nombreux problèmes et tensions devront être aplanis au sein des fédérations métiers (Fédération du transport touristique, Fédération des agences de voyages…). Une tâche qui a été dévolue à la commission gouvernance métiers et régions, laquelle sera dissoute une fois cette mission remplie. Après la mise à niveau des associations professionnelles du tourisme, la FNT pourrait se transformer en confédération. L’idée n’est pas farfelue, mais la fédération est appelée à entamer un profond travail sur elle-même pour adopter la meilleure configuration possible. «Nous avons déjà fait appel à un cabinet de consulting, qui fait partie des Top 5 au niveau mondial. L’objectif est de déterminer le scénario de restructuration le plus favorable pour redynamiser les opérateurs privés et accompagner le secteur du tourisme», déclare Tahiri. Le premier livrable est prévu pour septembre prochain.
Autre priorité de la FNT, l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise touristique. «Les opérateurs ont aujourd’hui besoin d’être rentables, dynamiques, créateurs de richesse et s’ériger en force de propositions. Pour y arriver, la Fédération devra évaluer les points forts et les points faibles de l’offre touristique marocaine», explique le directeur général de la FNT. L’accès au financement figure également parmi les principales préoccupations du secteur. Mais du côté de la Fédération, l’on assure que «des propositions concrètes ont déjà été formulées par le secteur bancaire».
Hassan EL ARIF- 

L'aéroport Marrakech-Menara, 2-ème meilleur aéroport d'Afrique en 2011 par Skytrax


L'aéroport Marrakech-Menara a été classé deuxième meilleur aéroport régional africain "Best regional airports africa" 2011 par l'organisme "Skytrax", numéro un mondial de la notation des compagnies aériennes et des aéroports.
L'aéroport de la Cité ocre arrive juste derrière l'aéroport King Shaka International en Afrique du Sud et devant celui de Sharm El-Sheikh (Egypte), précise un communiqué de l'Office national des aéroports (ONDA).
Aéroport international accueillant des vols domestiques européens et d'autres pays arabes, l'aéroport Marrakech-Menara est constitué de deux terminaux et est conçu pour une capacité annuelle d'accueil de 4,5 millions de passagers.
Les "World Airport Awards" sont basés sur une étude auprès de 11,38 millions de passagers aériens d'environ 100 nationalités différentes et couvrant plus de 240 aéroports à travers le monde, relève par ailleurs la même source pour qui l'enquête évalue l'expérience des voyageurs sur 39 services et produits aéroportuaires, de l'enregistrement à l'embarquement.
Le Trophée "Best Régional Airport Awards" est une nouvelle catégorie de classement pour 2011 destinée à récompenser les aéroports de taille moyenne qui offrent des services de qualité et des espaces de voyage plaisants et confortables avec un bon taux de satisfaction client, fait observer l'ONDA.
MAP-www.aufaitmaroc.com

La palmeraie de Marrakech face aux aléas du temps et à l'impératif de sa préservation


Patrimoine à forte portée écologique et historique, la palmeraie de Marrakech peine aujourd'hui à résister aux conditions climatiques peu clémentes et aux multiples agressions commises par l'homme.
Longtemps considérée comme une étendue agricole, la palmeraie de Marrakech qui aurait été créée spontanément vers le XI siècle, suite à l'arrivée des Almoravides en provenance du Sud, montre un état de dégradation avancée dans certaines parties, en raison également de la défaillance des systèmes de mobilisation des eaux d'irrigation.
Etalée sur une superficie de plus de 1.200 ha avec quelque 100.000 touffes de palmiers, la palmeraie de Marrakech (classée "site protégé" dès 1929 par Dahir Royal), constitue l'un des aspects fondamentaux de l'identité de la cité ocre et l'un des plus beaux oasis au Monde.
Ce Joyau de la nature présente plusieurs spécificités et se distingue par rapport aux autres palmeraies par la grande hétérogénéité de ses palmiers et la diversité de sa faune et de sa flore, a expliqué Nawal Bousder, chef de service du partenariat pour la conservation et le développement des ressources naturelles à la direction régionale des eaux et forêts de Marrakech.
L'importance écologique de ce site s'est traduite aussi par la promulgation d'une série de textes juridiques destinés à le protéger et à réprimer les délits d'arrachage des palmiers et d'incendie, a-t-elle ajouté, faisant également état des efforts inlassables déployés par de nombreux intervenants pour la préservation de la palmeraie, notamment à travers la définition de zones urbanisables et de zones naturelles.
Pour de nombreux spécialistes, les dégradations que subissent certaines zones de la palmeraie sont dues à l'abandon des activités agricoles en raison, de la sécheresse et de l'absence d'un système d'irrigation approprié, notamment avec l'endommagement des "khattarats".
Ils pointent également du doigt, le développement de certaines activités artisanales liées à la coupe sauvage des palmes, l'exploitation abusive des coeurs du palmier, la présence sur le site de plusieurs noyaux d'habitat insalubre, le rejet des eaux usées, la pratique des activités agricoles dans des conditions non hygiéniques, le rejet de gravats et la provocation d'incendies.
Pour mettre fin à cette situation et permettre à la Palmeraie de Marrakech de retrouver son rayonnement, un programme très ambitieux a été lancé le 19 mars 2007 par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'Environnement, en partenariat avec plusieurs acteurs dont, la wilaya de Marrakech et le Conseil communal de la ville.
Ce programme prévoit de planter quelques 430.000 palmiers sur une période de 6 ans, l'entretien des palmiers existants et la reconstitution des zones touchées, a rappelé Mlle Bousder.
Il ambitionne aussi de revaloriser les aspects paysagers, touristiques et économiques de cet espace en renforçant la densité des palmiers par des plantations, la réhabilitation des écosystèmes et l'amélioration de l'état de végétation des palmiers.
Quelque 375.228 palmiers ont été plantés et 105.000 entretenus entre 2008 et 2010.
Ces actions sont accompagnées de programmes de sensibilisation et d'éducation à l'environnement, tourné autour des problématiques des Oasis et des Palmeraies, notamment les modules "Eco Ecoles" pour les enfants et "Clef Verte" pour le secteur hôtelier.
Elles portent aussi sur la réalisation d'un Ecomusée International des Oasis qui aura pour mission de récolter, conserver et témoigner de l'activité et de la vie des hommes qui ont bâti en plusieurs siècles, la culture oasienne, véritable terroir de gestion technique et sociale des ressources hydriques.
Outre une pépinière créée en 2003 par la municipalité de Marrakech sur une superficie de 15 ha, avec une capacité de production annuelle moyenne de 80.000 plants de différentes tailles, d'autres efforts ont été déployés pour le repeuplement de la palmeraie.
Un intérêt particulier a été accordé également à l'amélioration de l'état de la végétation des palmiers, via l'entretien des arbres et leur arrosage de façon continue, afin de compenser le déficit hydrique constaté dans les parties non irriguées de la palmeraie et le travail du sol de manière à permettre au palmier de tirer profit de l'eau d'arrosage et des précipitations.
Une batterie de mesures d'accompagnement a été prise, entre autres, la mise en place d'une police administrative pour lutter contre les délits et veiller à la bonne application de la réglementation en vigueur, la maîtrise de l'urbanisation de ce site et l'encadrement des différentes opérations de plantation et d'irrigation du palmier, par des techniciens spécialisés.
La création d'une station d'épuration des eaux usées contribuera également à une meilleure protection de l'environnement notamment à travers, la dépollution d'une grande zone de la palmeraie située entre les routes de Casablanca et de Safi, et l'irrigation de cette zone et d'autres sites conformément aux normes sanitaires en vigueur.
La société civile mise à contribution
Pour accompagner cet élan de mobilisation en faveur de la palmeraie de Marrakech, plusieurs associations ont vu le jour, notamment l'association de sauvegarde de la palmeraie créée en décembre 2006, sous l'appellation "Observatoire de la Palmeraie de Marrakech : OPM " Considérée comme un partenaire des pouvoirs publics, cette association apporte son soutien à la pépinière par le financement d'un broyeur de déchets végétaux et mène des actions sociales à travers la création d'activités génératrices de revenus en faveur des femmes des douars de la palmeraie, principalement les douars de Tamsna et Abiad.
Cette mobilisation s'est traduite aussi par la signature le 29 décembre 2007, d'une charte de citoyenneté entre l'association des promoteurs immobiliers, le Conseil de la ville et l'OPM, portant sur la protection de la palmeraie contre les rejets résultant de l'activité du secteur du bâtiment.
Le conseil communal de Marrakech apporte également sa contribution à travers un programme de plantations de palmiers sur une superficie globale de 80 ha, avec le concours de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) et la Promotion nationale.
Conçue comme ville modèle en matière d'aménagement et de respect de l'environnement, la ville de Tamansourt sera dotée de plus de 200 Ha d'espaces verts et de boisement. Quelque 14.000 palmiers ont été plantés, outre 31.000 plants de palmiers.
Parallèlement, des partenariats entre plusieurs acteurs dont, des établissements hôteliers ne cessent de voir le jour avec comme objectif principal d'encourager la plantation de palmiers et l'entretien de ceux déjà existants.
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Le déficit de trésorerie des banques s'aggrave, faisant craindre un resserrement du crédit


Sorties de devises et augmentation de la circulation fiduciaire ont fait grimper le besoin de liquidité. Les taux interbancaires se décalent de plus en plus du taux directeur.
DEFICIT BANQUES MAROC
La pression monte sur les trésoreries bancaires. Le déficit de liquidité des banques a en effet atteint un record en juin, selon les dernières statistiques officielles. Après avoir été réduit à 4,2 milliards de DH à fin 2010, sous l’effet du bon comportement des avoirs extérieurs nets (réserves de change) et de l’abaissement de 8% à 6% du coefficient de la Réserve monétaire obligatoire (RMO), le déficit s’est envolé à 28 milliards de DH à fin juin 2011. Les données du mois de juillet ne sont pas encore disponibles, mais les banquiers parlent d’un déficit qui aurait dépassé les 30 milliards de DH actuellement.
Cette situation n’a pas manqué de créer une tension au niveau des taux monétaires, notamment le taux interbancaire qui sert de référence au calcul des taux des crédits à l’économie (dont le crédit immobilier à taux variable). En juin, à la suite de la difficulté des banques à constituter la RMO du mois, le taux du marché interbancaire avait atteint un pic de plus de 3,80%, soit 55 points de base de plus que le niveau du taux directeur de la banque centrale (3,25%). Et jusqu’au 15 juillet, le coût de l’argent au jour le jour n’est pas descendu au-dessous du seuil de 3,30%, voire 3,40%, pendant quelques journées.
Ce qui explique le creusement du déficit de liquidité des banques, c’est essentiellement la contraction des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib. Ces derniers ont régressé de plus de 16 milliards de DH entre décembre 2010 et juin 2011, passant de 188 à 171 milliards de DH, à l’occasion de plusieurs opérations ponctuelles d’importation, notamment de pétrole et de céréales dont le cours a flambé durant le premier semestre, et au paiement des dividendes aux actionnaires étrangers des entreprises marocaines, dont le montant avoisinerait les 9 milliards de DH.
Autre élément ayant impacté négativement la liquidité du système bancaire : la hausse de la circulation fiduciaire. Le montant des billets et pièces de monnaie en circulation a en effet augmenté de 3,4% en un semestre, passant de 152 à 157 milliards de DH, sous l’effet d’une utilisation plus importante de la monnaie fiduciaire à l’approche et pendant la période estivale.


Les comptes sur carnet exclu de la réserve monétaire obligatoire

Par ailleurs, le règlement par les sociétés de leur acompte d’IS à l’Etat, fin juin, a exercé un effet restrictif supplémentaire sur les trésoreries bancaires, d’un montant de plus de 6 milliards de DH.
La conjonction de tous ces élements a fait passer la position structurelle de liquidité des banques (voir tableau) d’un solde excédentaire de 20 milliards de DH en décembre 2010 à un déficit de 7 milliards de DH en juin 2011, ceci hors réserve monétaire obligatoire.
Pour réduire ce solde négatif, Bank Al-Maghrib a exclu, en mai dernier, les comptes sur carnet, dont le montant s’élève à près de 80 milliards de DH, de la base de calcul de la RMO, ce qui réduit le montant de cette réserve de 25 à 21 milliards de DH. Autrement dit, 4 milliards de DH ont été injectés dans le système pour réduire son déficit, mais l’effet de cette action ne s’est quasiment pas fait sentir compte tenu de l’importante baisse des avoirs extérieurs nets et de la hausse de la circulation fiduciaire.
Cette situation a poussé Bank Al-Maghrib à augmenter significativement le volume de ses interventions sur le marché interbancaire, afin d’atténuer la pression sur les liquidités. Les avances à sept jours accordés en juin par la banque ont atteint une moyenne hebdomadaire de 24 milliards de DH, alors que celle-ci était de 7 milliards seulement en décembre 2010.
Le Trésor a également contribué à résorber le déficit de liquidité des banques, à travers le placement à court terme de ses excédents de trésorerie sur le marché interbancaire et celui de la pension livrée. La moyenne quotidienne de ses placements a carrément doublé au deuxième trimestre 2011 par rapport au premier, passant de 1,4 à 2,8 milliards de DH. Malgré ces tentatives, la pression n’a pas diminué, et le moindre mouvement au niveau des avoirs extérieurs, des comptes du Trésor, de la circulation fiduciaire ou de la RMO des banques fait augmenter les taux du marché monétaire.
Rappelons qu’en 2010, l’augmentation des taux interbancaires a été limitée, mais uniquement grâce à l’émission de l’Euro Bond du Maroc sur le marché international (11 milliards de DH) et à la cession de 40% de Méditel à Orange Télécom (8 milliards de DH). Cette année, une sortie à l’international paraît peut probable compte tenu du contexte de crise, et le Trésor, dont les besoins augmenteront d’ici la fin de l’année, ponctionnera davantage les liquidités du système à travers ses adjudications.
Dans ces conditions, faut-il craindre un resserrement plus important des conditions bancaires en matière d’octroi de crédits à l’économie ? Si aucune opération exceptionnelle n’est réalisée, en devises notamment, la pression pourrait bien augmenter.

2011-08-02

Hôtellerie : un bon mois de juillet à Tanger, appréhensions pour août


Des taux de remplissage supérieurs à 85% en juillet. 40 à 50 % attendus en août. Ramadan transforme un mois de haute saison touristique, août, en un mois de basse saison.
TANGER TOURISME HOTELLERIE.
L'évolution du secteur touristique marocain est suivie de près par les professionnels qui redoutent les effets du Printemps arabe sur les arrivées et les conséquences de l’attentat de Marrakech du 28 avril dernier.

Selon Sanae El Janati, directrice commerciale de l’Hôtel El Minzah, « le premier semestre 2011 a vu une baisse de plus de 20% des nuitées après des mois de janvier, février et mars normaux ; les mois de mai et de juin ont été décevants ».

Au Minzah comme à l’hôtel Mövenpick ou à l’hôtel Intercontinental, les responsables trouvent une satisfaction non feinte dans les résultats du mois de juillet. Dans les trois établissements, les taux de remplissage sont supérieurs à 85% ; sauf à l’Intercontinental, on est confiant que le taux de remplissage du mois d’août sera supérieur à 50%.
La coïncidence du mois d’août avec le mois de Ramadan provoque selon les professionnels de moindres arrivées de touristes étrangers vers la destination Maroc, tandis que les familles marocaines privilégient en majorité de passer les jours du Ramadan chez elle pour des raisons de confort liées au jeûn et au changement des habitudes alimentaires. Le directeur de l’Hôtel Mövenpick Hicham Naciri ajoute de son côté  que « le tourisme corporate est également moins important au mois d’août ce qui rajoute à la faiblesse des taux de remplissage ».

L’autre conséquence de la crise économique ambiante et de la baisse du pouvoir d’achat se réflète également au niveau des points de ventes constate Mounir Benkirane directeur général de l’Hôtel Intercontinental. « Même avec des taux de remplissage très satisfaisants en juillet, les clients consomment moins. L’hébergement fonctionne mais les points de vente de la restauration et des boutiques tournent au ralenti ».

Dans les établissements visités, les responsables constatent toutefois  pour cette année 2011 une augmentation très importante du tourisme corporate, une situation dûe à l’importance des chantiers en cours au port de Tanger ou en milieu industriel chez Renault et ses 50 sous-traitants. Même constat à l’Hôtel Shéhérazade où l’on constate que le tourisme d’affaires constitue la source principale de revenus de l’hôtellerie tangéroise. Les hôteliers tangérois sont unanimes à constater que le tourisme de loisirs tend à se concentrer sur une partie de la saison d’été, la période de fin d’année et pour la clientèle européenne sur la période de Pâques et de la Semana Santa en avril. Français, Espagnols et Marocains constituent l’essentiel de la clientèle des hôtels classés de Tanger.

Les professionnels tangérois ne manquent pas d’évoquer comme éléments qui brident le développement du tourisme local le retard pris par les projets de palais des congrès, la faible diversification des liaisons aériennes de Tanger et l’absence d’intérêt de l’ONMT pour la promotion de la destination de Tanger. Au Mövenpick de Tanger, Hicham Naciri regrette « la non valorisation des sites historiques et culturels de la région » et regrette que « l’ONMT organise des actions de promotion à Valence ou à Bilbao, des villes reliés par low cost à Marrakech mais qui n’ont aucun intérêt pour les professionnels du tourisme locaux ».  Pour Naciri « l’absence d’une offre de vols plus diversifiée et d’un palais des congrès réduit considérablement la possiblement de développer le segment MICE, celui des « meetings, incentives, congress and events ».  Le seul grand événement MICE qui se tient à Tanger chaque année est le Meddays mais les organisateurs sont obligés de réunir leur millier d’invités sous un chapiteau de toile sur le parking de l’hôtel Mövempick.

A cheval sur la fin du mois de juillet et le début du mois d’août, la célébration de la fête du Trône à Tanger arrange grandement les affaires des hôtels tangérois. Au Minzah on estime que l’arrivée des invités du palais sur la région « ajoute facilement 5 points d’occupation répartis sur ces  deux mois ». Au Mövenpick on se console du fait que le casino occupe en permanence 18% de la capacité de l’hôtel. Dans ce panorama, deux établissements de la ville tirent leur épingle du jeu, insensible à la conjoncture, qu’elle soit sécuritaire ou religieuse. Le nouvel hôtel Ibis de la baie de Tanger affiche un franc « complet » grâce à sa nouveauté, au système de réservation centralisé de la chaîne Accor et à son bon rapport qualité-prix pour un hôtel classé 3 étoiles. L’autre établissement est Le Mirage. Etablissement de luxe dôté de 35 suites et d’une  plage privée, Le Mirage a une clientèle fidèle et fortunée de VIP marocains et européens insensibles aux aléas de la conjoncture ou du calendrier.

2011-07-29