La France ne déconseille pas les voyages au Maroc, après l'attentat terroriste perpétré jeudi à Marrakech, a affirmé le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, soulignant qu'à la différence de la situation au Sahel, "ce pays important fonctionne de manière efficace".
Dans un entretien à l'hebdomadaire "Le Journal de Dimanche", M. Guéant indique que s'il déconseille fermement d'aller faire du tourisme au Sahel où la menace d'enlèvement est "avérée, voire voisine de la certitude", "ce n'est pas le cas du Maroc, qui est un pays important qui fonctionne de manière efficace".
Il estime que "cet attentat est un coup dur porté au Maroc" où SM le Roi Mohammed VI a su prendre en compte, "de façon très anticipatrice", l'aspiration au changement que connaît le pays en annonçant une série de réformes institutionnelles "importantes".
Interrogé sur une éventuelle implication d'Aqmi (Al-Qaida dans le Maghreb islamique) dans cet acte terroriste, M. Guéant, dont le département à dépêché une équipe d'officiers au Maroc, a répondu qu'"il faut attendre la revendication".
"Contrairement à ce qui a pu circuler au départ, il n'y a pas eu l'intervention d'un kamikaze. Quelqu'un a déposé un sac au sol et il y a eu un déclenchement à distance. Il y avait du nitrate d'ammonium et du TATP, de la pentrite, et puis des clous. Cela me rappelle les attentats de 1995 à Paris", a-t-il dit.
Pour le ministre français, "rien ne permet d'affirmer" que la France a été visé alors que le bilan provisoire de l'attentat fait état de 16 morts, dont sept Français.
Le café Argana, théâtre du drame, est "un haut lieu touristique et, vu l'engouement des Français pour Marrakech, il y avait une forte probabilité que des Français soient touchés", a indiqué le ministre qui rappelle que l'indentification des corps est toujours en cours.
Il fait remarquer toutefois que "les djihadistes ont toujours dit qu'ils voulaient s'en prendre aux pays occidentaux, dont la France, directement sur le sol français ou en s'attaquant aux intérêts français à l'étranger".
"On a eu ces derniers mois des menaces répétées, de la part de Ben Laden et de Droukdel, l'émir d'Aqmi, enjoignant à la France de retirer ses troupes d'Afghanistan, de cesser ses interventions dans les pays arabes et de retirer la loi sur le voile intégral".
Pour M. Guéant, "il est évidemment exclu que la France se laisse dicter sa façon de vivre ou sa politique étrangère". "Nous ne baisserons pas la garde", insiste-il, précisant que sur le sol français, la menace terroriste est actuellement "à un niveau très élevé".
"Il ne faut pas s'en cacher. Il y a des activistes à tendance terroriste en France, mais il y a aussi une activité importante des services de police", dit-il.
En 2010, il y a eu 94 arrestations avec 36 écrous en France. Sur dix ans, le nombre des interpellations a atteint 855 pour 220 écrous.
Dans un entretien à l'hebdomadaire "Le Journal de Dimanche", M. Guéant indique que s'il déconseille fermement d'aller faire du tourisme au Sahel où la menace d'enlèvement est "avérée, voire voisine de la certitude", "ce n'est pas le cas du Maroc, qui est un pays important qui fonctionne de manière efficace".
Il estime que "cet attentat est un coup dur porté au Maroc" où SM le Roi Mohammed VI a su prendre en compte, "de façon très anticipatrice", l'aspiration au changement que connaît le pays en annonçant une série de réformes institutionnelles "importantes".
Interrogé sur une éventuelle implication d'Aqmi (Al-Qaida dans le Maghreb islamique) dans cet acte terroriste, M. Guéant, dont le département à dépêché une équipe d'officiers au Maroc, a répondu qu'"il faut attendre la revendication".
"Contrairement à ce qui a pu circuler au départ, il n'y a pas eu l'intervention d'un kamikaze. Quelqu'un a déposé un sac au sol et il y a eu un déclenchement à distance. Il y avait du nitrate d'ammonium et du TATP, de la pentrite, et puis des clous. Cela me rappelle les attentats de 1995 à Paris", a-t-il dit.
Pour le ministre français, "rien ne permet d'affirmer" que la France a été visé alors que le bilan provisoire de l'attentat fait état de 16 morts, dont sept Français.
Le café Argana, théâtre du drame, est "un haut lieu touristique et, vu l'engouement des Français pour Marrakech, il y avait une forte probabilité que des Français soient touchés", a indiqué le ministre qui rappelle que l'indentification des corps est toujours en cours.
Il fait remarquer toutefois que "les djihadistes ont toujours dit qu'ils voulaient s'en prendre aux pays occidentaux, dont la France, directement sur le sol français ou en s'attaquant aux intérêts français à l'étranger".
"On a eu ces derniers mois des menaces répétées, de la part de Ben Laden et de Droukdel, l'émir d'Aqmi, enjoignant à la France de retirer ses troupes d'Afghanistan, de cesser ses interventions dans les pays arabes et de retirer la loi sur le voile intégral".
Pour M. Guéant, "il est évidemment exclu que la France se laisse dicter sa façon de vivre ou sa politique étrangère". "Nous ne baisserons pas la garde", insiste-il, précisant que sur le sol français, la menace terroriste est actuellement "à un niveau très élevé".
"Il ne faut pas s'en cacher. Il y a des activistes à tendance terroriste en France, mais il y a aussi une activité importante des services de police", dit-il.
En 2010, il y a eu 94 arrestations avec 36 écrous en France. Sur dix ans, le nombre des interpellations a atteint 855 pour 220 écrous.