La France ne déconseille pas les voyages au Maroc, "un pays important qui fonctionne de manière efficace"

La France ne déconseille pas les voyages au Maroc, après l'attentat terroriste perpétré jeudi à Marrakech, a affirmé le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, soulignant qu'à la différence de la situation au Sahel, "ce pays important fonctionne de manière efficace".
Dans un entretien à l'hebdomadaire "Le Journal de Dimanche", M. Guéant indique que s'il déconseille fermement d'aller faire du tourisme au Sahel où la menace d'enlèvement est "avérée, voire voisine de la certitude", "ce n'est pas le cas du Maroc, qui est un pays important qui fonctionne de manière efficace".
Il estime que "cet attentat est un coup dur porté au Maroc" où SM le Roi Mohammed VI a su prendre en compte, "de façon très anticipatrice", l'aspiration au changement que connaît le pays en annonçant une série de réformes institutionnelles "importantes".
Interrogé sur une éventuelle implication d'Aqmi (Al-Qaida dans le Maghreb islamique) dans cet acte terroriste, M. Guéant, dont le département à dépêché une équipe d'officiers au Maroc, a répondu qu'"il faut attendre la revendication".
"Contrairement à ce qui a pu circuler au départ, il n'y a pas eu l'intervention d'un kamikaze. Quelqu'un a déposé un sac au sol et il y a eu un déclenchement à distance. Il y avait du nitrate d'ammonium et du TATP, de la pentrite, et puis des clous. Cela me rappelle les attentats de 1995 à Paris", a-t-il dit.
Pour le ministre français, "rien ne permet d'affirmer" que la France a été visé alors que le bilan provisoire de l'attentat fait état de 16 morts, dont sept Français.
Le café Argana, théâtre du drame, est "un haut lieu touristique et, vu l'engouement des Français pour Marrakech, il y avait une forte probabilité que des Français soient touchés", a indiqué le ministre qui rappelle que l'indentification des corps est toujours en cours.
Il fait remarquer toutefois que "les djihadistes ont toujours dit qu'ils voulaient s'en prendre aux pays occidentaux, dont la France, directement sur le sol français ou en s'attaquant aux intérêts français à l'étranger".
"On a eu ces derniers mois des menaces répétées, de la part de Ben Laden et de Droukdel, l'émir d'Aqmi, enjoignant à la France de retirer ses troupes d'Afghanistan, de cesser ses interventions dans les pays arabes et de retirer la loi sur le voile intégral".
Pour M. Guéant, "il est évidemment exclu que la France se laisse dicter sa façon de vivre ou sa politique étrangère". "Nous ne baisserons pas la garde", insiste-il, précisant que sur le sol français, la menace terroriste est actuellement "à un niveau très élevé".
"Il ne faut pas s'en cacher. Il y a des activistes à tendance terroriste en France, mais il y a aussi une activité importante des services de police", dit-il.
En 2010, il y a eu 94 arrestations avec 36 écrous en France. Sur dix ans, le nombre des interpellations a atteint 855 pour 220 écrous.
MAP

Les tour-opérateurs français maintiennent les départs pour le Maroc

Les voyagistes français maintiennent les départs pour les séjours au Maroc où aucun de leurs clients ne fait partie des victimes de l'attentat meurtrier de Marrakech jeudi, a indiqué vendredi une porte-parole de l'association des tours-opérateurs (Ceto).
"Les tour-opérateurs ont joint leurs clients sur place et, à notre connaissance, il n'y pas de touristes partis via les tour-opérateurs qui soient touchés", a-t-elle précisé.
"L'ensemble de nos adhérents maintiennent les départs sur la destination", a ajouté la porte-parole du Ceto qui rassemble quelque 80% des tour-opérateurs français.
Sur l'année 2010, 455.000 touristes se sont rendus au Maroc dans des voyages au forfait organisés par les tours-opérateurs français, soit une hausse de 1% par rapport à 2009. Le Maroc était la deuxième destination touristique après la Tunisie pour les voyages au forfait, en 2010 comme en 2009.
Selon un dernier bilan, l'attentat dans un café restaurant à Marrakech a fait au moins 16 morts et une vingtaine de blessés, dont des Français.
AFP

"Peu d'annulations" de touristes à Marrakech après l'attentat

Peu d'annulations de réservations touristiques ont été enregistrées à Marrakech après l'attentat qui a tué jeudi 16 personnes sur la célèbre place Jamâa El-Fna, s'est félicité samedi le ministre du Tourisme, Yassir Zénagui, interrogé par l'AFP.
"Il y a eu quelques annulations, mais peu jusqu'à présent, rien de dramatique. Ca se compte par dizaines", a déclaré le ministre. "C'est très loin de ce qu'on aurait pu penser", a-t-il ajouté, se disant même "surpris".
"On est ravi par l'attitude des touristes et leur soutien", a dit le ministre.
"Sur le terrain, on voit une activité normale: des gens en terrasse, au restaurant sur la place Jamâa El-Fna, qui se promènent en calèche...", a-t-il décrit.
Il s'est également félicité de "la solidarité des partenaires (touristiques), en particulier français". "Ils nous ont tous contactés, ils restent très optimistes, personne n'a déprogrammé Marrakech", a assuré M. Zénagui.
"Chaque jour, nous avons prévu des réunions avec les professionnels pour suivre l'évolution", a-t-il poursuivi. "Cet événement triste qui vise à déstabiliser Marrakech ne remettra en aucun cas en cause les fondamentaux solides de cette destination", a estimé Yassir Zénagui.
"Pour l'avenir, on ne peut pas s'exprimer aujourd'hui", a cependant ajouté le ministre.
En 2010, le Maroc a accueilli 9,3 millions de touristes, dont 1,8 million de Français, ce qui représente le plus important marché pour le royaume. Il y a eu 2,4 millions de touristes à Marrakech en 2010, selon des chiffres donnés par le ministre.
AFP

Randonnée pédestre au coeur de la cédraie à Khénifra

Environ 250 personnes ont pris part à une randonnée pédestre organisée dimanche au coeur de la cédraie de la province de Khénifra, à l'initiative de du Club des randonneurs "Ismoune N'Aari" (les amis de la forêt).
Le coup d'envoi de cette traversée hors des sentiers battus, dans un milieu naturel riche en faune et flore, a été donné à Ajdir par le gouverneur de la province, M. Ou Ali hajir qui a saisi l'occasion pour mettre en exergue les potentialités touristiques dont regorge cette région.
Il s'est également félicité de ce genre de manifestations qui sont de nature à valoriser les sites naturels et les richesses forestières dont dispose la province, notamment le cèdre, rappelant par la même occasion que l'autorité provinciale se penche sur la réalisation de plusieurs études visant l'aménagement et partant la valorisation des lacs d'Aguelmam Azegza et Tiguelmamin et des sources d'Oum Errabie en vue de stimuler l'activité touristique, notamment écologique, dans la région.
Le nom du site historique d'Ajdir restera lié au Discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI le 17 octobre 2001 dans lequel le Souverain a annoncé la création de l'IRCAM.
Outre sa portée historique, Ajdir c'est aussi une forêt majestueuse de cèdre et de chêne vert, deux composantes essentielles qui s'étendent à perte de vue.
Le site offre ainsi la découverte d'une nature grandiose qui constitue l'une des principales richesses économiques, écologiques et naturelles de la province de Khénifra, voire du Royaume, eu égard à l'importance de la superficie couverte en or vert ou le cèdre.
Le long de l'itinéraire tracé par les organisateurs sur une dizaine de kilomètres, les randonneurs ont eu l'occasion de savourer et d'apprécier un paysage aussi riche que varié et de rencontrer une population locale fière composée essentiellement de transhumants.
Pour les organisateurs de cette "aventure" en pleine cédraie et altitude du Moyen Atlas, la valorisation du patrimoine culturel de la région n'était pas en reste.
En effet, une troupe locale d'Ahidous a gratifié l'assistance d'un spectacle envoûtant à l'arrivée des randonneurs programmée également dans une auberge située dans le plateau d'Ajdir, et qui constitue par la même occasion le siège du club organisateur de cette manifestation "Ismoune N'Aari".
Le spectacle a permis aux participants et aux visiteurs du site d'Ajdir public de savourer un grand moment de bonheur musical et partant découvrir le patrimoine culturel local, dont la musique et le chant amazighs demeurent l'une des principales composantes.
Certes la randonnée revêt principalement un caractère sportif, touristique et culturel. Toutefois, ce genre de manifestations initiées en plein milieu rural offre aussi l'occasion pour mener des actions sociales.
Dans ce cadre, les organisateurs ont prévu, à l'arrivée de la randonnée, la distribution de couvertures au profit d'une quarantaine d'enfants d'une école d'Ajdir et qui sont issus des familles de la région, dont la majorité sont des transhumants.
Cette initiative louable a suscité un écho favorable aussi bien auprès des participants à cette activité socioculturelle, sportive et touristique que des bénéficiaires de cette action.
MAP

Des tour-opérateurs US se lancent à la découverte du Royaume

20/04/2011
Plusieurs voyagistes et professionnels américains du tourisme, ont participé, mardi à New York, à un atelier de travail organisé par l'Office national marocain du tourisme (ONMT) et consacré à la promotion de la destination Maroc sur le marché américain.
L'objectif de cet événement, placé sous le thème "Moroccan Travel Bazaar", était de lancer une opération de communication d'envergure sur le développement du secteur touristique marocain, mais aussi de présenter la diversité et la richesse de l'offre touristique du Royaume.
Ainsi, les professionnels de tourisme américains ont pu rencontrer plusieurs de leurs homologues marocains (hôteliers, transporteurs...) et approfondir leur connaissance des services et des prestations offertes dans le cadre de la destination Maroc.
Pour Chakib Ghadouani, responsable au sein du bureau de l'ONMT à New York, ce work shop a permis d'établir "une plate-forme de rencontres entre professionnels américains et marocains".
"Le Maroc est devenu une destination de plus en plus connue aux Etats-Unis et cet atelier a permis aux deux parties d'établir des relations professionnelles", a-t-il affirmé dans une déclaration à la MAP.
LE TOURISME DE LUXE: UN CRENEAU EN PLEIN ESSOR AU MAROC
S'agissant de la nature de l'offre touristique marocaine, le responsable a relevé que le Royaume cherche actuellement à s'arrimer sur le créneau du tourisme de luxe, qui s'accorde particulièrement avec les spécificités du marché américain.
"On positionne le Maroc en tant que destination de luxe, surtout au niveau du marché américain", a expliqué M. Ghadouani, relevant qu'un tel choix est justifié par l'installation "de plusieurs enseignes bien connues au Maroc, notamment à Agadir et à Marrakech".
En effet, les avancées réalisées par le Royaume dans le domaine touristique au cours de la dernière décennie n'ont pas manqué de susciter l'intérêt de plusieurs voyagistes considérés haut de gamme comme la compagnie "Abercrombie and Kent", un leader du tourisme de luxe installé depuis trois ans au Maroc.
Selon le directeur exécutif d'"Abercrombie and Kent" à Marrakech, Jean-Bernard Coudon, "le Maroc a de plus en plus d'établissements capables de recevoir une clientèle très haut de gamme, avec quelques fleurons comme le Royal Mansour Marrakech, considéré comme l'un des plus beaux hôtels dans le monde".
"On commence maintenant à avoir les armes pour mettre vraiment la destination Maroc en avant sur le marché du tourisme de luxe", s'est réjoui M. Coudon.
PLEINS FEUX SUR LES ATOUTS DU ROYAUME
Cette rencontre a aussi été marquée par une présentation de l'ONMT, ayant pour ambition de révéler à l'assistance, la grande richesse du patrimoine culturel marocain et la diversité de son offre touristique, qui comprend le balnéaire, les cités impériales, le tourisme écologique ou encore le tourisme de bien-être.
Cette offre a d'ailleurs été très favorablement accueillie par les professionnels américains qui y ont vu une possibilité d'étendre leurs services vers une destination offrant à la fois "exotisme" et services de qualité.
"La destination Maroc offre une grande diversité culturelle et humaine, ainsi qu'un service de qualité", a indiqué Mme Pallavi Chah, de l'agence de voyages américaine "Our personal guest", en louant les efforts du Royaume pour promouvoir la richesse de son offre touristique.
Abondant dans ce sens, Caroline Kehm, de l'agence "Bay side Travel", a relevé que le Maroc jouit d'atouts à même de lui conférer une place aux côtés des destinations prisées par les Américains, notamment le Mexique et les Caraïbes.
Pour ce faire, Mme Kehm a estimé qu'il est vital pour le Maroc de poursuive la promotion de son offre touristique auprès des consommateurs américains, car, explique-t-elle, ces derniers ne connaissent que très peu la région où se trouve ce pays.
Ce workshop, rappelle-t-on, s'inscrit dans le cadre de la stratégie lancée par l'ONMT pour décrocher des parts de marché dans un contexte marqué par un intérêt croissant des professionnels du tourisme américain pour la destination Maroc, qui a attiré près de 140.000 touristes US en 2010, soit 20 pc de plus qu'en 2009.
Cet atelier sera suivi par un événement similaire organisé jeudi prochain à Boston dans l'objectif de promouvoir la destination Maroc auprès des professionnels résidant dans cette ville.
MAP

The Americans are seduced by the luxury tourism in Morocco

Several tour operators and tourism professionals from U.S., participated on Tuesday in New York, a workshop organized by the Moroccan National Tourist Office (ONMT) and dedicated to the promotion of Morocco destination in the U.S. market.
The objective of this event under the theme "Moroccan Travel Bazaar, was to launch a major publicity campaign on the development of Moroccan tourism sector, but also showcase the diversity and richness of the tourism offer kingdom. Thus, American tourism professionals were able to meet many of their Moroccan counterparts (hotels, transport ...) and deepen their knowledge of services and benefits available under the destination Morocco.
Luxury travel
For Chakib Ghadouani, responsible within the Office of the ONMT New York, this workshop helped to establish "a platform for meetings between American and Moroccan professionals.
"Morocco has become a destination increasingly known in the United States and this workshop has allowed both parties to establish relations."
Chakib Ghadouani, head office in New York MNTO
Regarding the nature of the Moroccan tourism, the official noted that the UK is currently seeking to dock in the niche luxury tourism, which agrees with the particular characteristics of the U.S. market.
"We position Morocco as a luxury destination, especially in the U.S. market," said Ghadouani, noting that such a choice is justified by the installation of several well known brands in Morocco, including Marrakech and Agadir .
Indeed, the progress achieved by the Kingdom in tourism over the last decade have not failed to arouse the interest of several tour operators considered high-end as the company "Abercrombie and Kent," a leading tourism Deluxe installed for three years in Morocco.
"Morocco has more and more institutions capable of receiving a very upscale clientele, with few landmarks as the Royal Mansour Marrakesh, considered one of the finest hotels in the world."
Jean-Bernard Coudon, Executive Director of Abercrombie and Kent in Marrakech
In search of the exotic
This meeting was also marked by a presentation of the ONMT, which intends to reveal to the audience, the richness of Moroccan cultural heritage and diversity of its tourist offer, which includes the seaside, the imperial cities, tourism Ecological tourism, or welfare.
This offer has also been warmly welcomed by U.S. professionals who saw an opportunity to expand their services to a destination that offers both "exotic" and quality services.
"The destination Morocco offers a great cultural and human diversity, and a quality service," said Ms. Pallavi Shah, the U.S. travel agency "Our personal guest", praising the efforts of the Kingdom to promote wealth its tourist offer.
Echoing this view, Kehm Carolina, the agency "Bay Side Travel", noted that Morocco has strengths to even give it a place alongside destinations for Americans, including Mexico and the Caribbean.
140.000
This workshop, do we remember, part of the strategy launched by the ONMT to win market share in a context marked by a growing interest among professional American tourism destination for Morocco, which has attracted nearly 140,000 U.S. tourists in 2010, or 20% more than in 2009.
This workshop will be followed by a similar event held in Boston next Thursday with the aim to promote Morocco destination among professionals residing in the city.
aufait / MAP

Les Américains séduits par le tourisme de luxe au Maroc

Plusieurs voyagistes et professionnels américains du tourisme, ont participé, mardi à New York, à un atelier de travail organisé par l'Office national marocain du tourisme (ONMT) et consacré à la promotion de la destination Maroc sur le marché américain.
L'objectif de cet événement, placé sous le thème “Moroccan Travel Bazaar”, était de lancer une opération de communication d'envergure sur le développement du secteur touristique marocain, mais aussi de présenter la diversité et la richesse de l'offre touristique du Royaume. Ainsi, les professionnels de tourisme américains ont pu rencontrer plusieurs de leurs homologues marocains (hôteliers, transporteurs...) et approfondir leur connaissance des services et des prestations offertes dans le cadre de la destination Maroc.
Tourisme de luxe
Pour Chakib Ghadouani, responsable au sein du bureau de l'ONMT à New York, ce workshop a permis d'établir “une plateforme de rencontres entre professionnels américains et marocains”.
“Le Maroc est devenu une destination de plus en plus connue aux Etats-Unis et cet atelier a permis aux deux parties d'établir des relations professionnelles.”
Chakib Ghadouani, responsable au sein du bureau de l'ONMT à New York
S'agissant de la nature de l'offre touristique marocaine, le responsable a relevé que le Royaume cherche actuellement à s'arrimer sur le créneau du tourisme de luxe, qui s'accorde particulièrement avec les spécificités du marché américain.
“On positionne le Maroc en tant que destination de luxe, surtout au niveau du marché américain”, a expliqué Ghadouani, relevant qu'un tel choix est justifié par l'installation de plusieurs enseignes bien connues au Maroc, notamment à Agadir et à Marrakech.
En effet, les avancées réalisées par le Royaume dans le domaine touristique au cours de la dernière décennie n'ont pas manqué de susciter l'intérêt de plusieurs voyagistes considérés haut de gamme comme la compagnie “Abercrombie and Kent”, un leader du tourisme de luxe installé depuis trois ans au Maroc.
“Le Maroc a de plus en plus d'établissements capables de recevoir une clientèle très haut de gamme, avec quelques fleurons comme le Royal Mansour Marrakech, considéré comme l'un des plus beaux hôtels dans le monde.”
Jean-Bernard Coudon, Directeur exécutif d'Abercrombie and Kent à Marrakech
A la recherche d'exotisme
Cette rencontre a aussi été marquée par une présentation de l'ONMT, ayant pour ambition de révéler à l'assistance, la grande richesse du patrimoine culturel marocain et la diversité de son offre touristique, qui comprend le balnéaire, les cités impériales, le tourisme écologique ou encore le tourisme de bien-être.
Cette offre a d'ailleurs été très favorablement accueillie par les professionnels américains qui y ont vu une possibilité d'étendre leurs services vers une destination offrant à la fois “exotisme” et services de qualité.
“La destination Maroc offre une grande diversité culturelle et humaine, ainsi qu'un service de qualité”, a indiqué Mme Pallavi Chah, de l'agence de voyages américaine “Our personal guest”, en louant les efforts du Royaume pour promouvoir la richesse de son offre touristique.
Abondant dans ce sens, Caroline Kehm, de l'agence “Bay side Travel”, a relevé que le Maroc jouit d'atouts à même de lui conférer une place aux côtés des destinations prisées par les Américains, notamment le Mexique et les Caraïbes.
140.000
Ce workshop, rappelle-t-on, s'inscrit dans le cadre de la stratégie lancée par l'ONMT pour décrocher des parts de marché dans un contexte marqué par un intérêt croissant des professionnels du tourisme américain pour la destination Maroc, qui a attiré près de 140.000 touristes US en 2010, soit 20% de plus qu'en 2009.
Cet atelier sera suivi par un événement similaire organisé jeudi prochain à Boston dans l'objectif de promouvoir la destination Maroc auprès des professionnels résidant dans cette ville.
aufait/MAP

La stratégie marocaine de développement du tourisme exposée à des parlementaires européens

Yassir Zenagui, a exposé mercredi 27/04/2011 à une délégation de parlementaires européens la stratégie de développement touristique au Maroc "Vision 2020", ainsi que les nombreux chantiers structurants actuellement en cours dans le Royaume.
Lors de cette rencontre, tenue à Rabat, le ministre a également mis en relief la dynamique économique et la stabilité qui prévalent au Royaume, indique jeudi un communiqué du ministère du Tourisme et de l'Artisanat.
Mardi, M. Zenagui avait reçu à une délégation parlementaire australienne conduite par le vice-président du parlement, M. Peter Slipper.
Lors de cette rencontre, le ministre a donné un aperçu général des atouts touristiques du Maroc notamment sa proximité géographique avec l'Europe et la grande diversité de ses paysages, ajoute le communiqué, précisant que le ministre a également abordé la résilience du tourisme marocain face à la crise économique mondiale et les opportunités d'investissements offertes dans le secteur du tourisme.
MAP

Dakhla, "un spot unique" pour les passionnés des sports de glisse

Avec son océan aux vagues puissantes et sa lagune calme et lisse, la ville de Dakhla est "un spot unique" pour tous les passionnés des sports de glisse, affirme l'hebdomadaire français +VSD+, dans sa dernière livraison.
"C'est un bras de terre serti dans la mer, une perle du désert oscillant, selon les moment de la journée entre l'ocre et le doré, toujours ventée, qui s'ouvre sur d'infinies possibilités", écrit le magazine, dans un reportage sous le titre "La glisse en mode sahraouie".
"Côté lagune, calme et lisse comme un lac de 10 kilomètres de large sur 60 km de long, kitesurfeurs et windsurfeurs fusent sur une eau turquoise et chaudes", poursuit la publication.
Côté océan, "les vagues puissantes de l'Atlantique, fraîches pour celui qui s'y aventure sans combinaison, déroulent parfaitement pour des sessions majeurs de surf", ajoute-elle.
Le magazine raconte la passion pour Dakhla de Marrion Raïsi, windsurfeuse française de haut niveau qui était l'une des pionnières de ce spot du sud du Maroc et qui ne s'en lasse toujours pas.
Invitée il y a cinq ans pour prendre part à la compétition, cette vice-championne du Monde de vitesse en 2009, est "devenue citoyenne de Dakhla".
Selon l'hebdomadaire, le Festival Mer et Désert, le "Woodstock sahraoui" qui se déroule en mois de février de chaque année, "grandement contribué" à ce que Dakhla puisse se faire remarquer en tant que "référence" et une nouvelle "Mecque" pour les passionnées des sports de glisse.
Outre Dakhla, "la glisse marocaine est en pleine effervescence" dans les autres spots du pays comme Essaouira, Casablanca, Taghazout et Rabat, affirme le magazine.
"Même si le matériel manque, le surf fait de plus en plus d'émules chez les jeunes locaux et des infrastructures se mettent en place tout au long des 3.000 km de côtes atlantiques", conclut-il.
MAP

Russie: Hausse du nombre des vols touristiques à destination du Maroc

Le nombre des vols touristiques de la Russie à destination du Maroc ont connu une importante hausse, lit-on vendredi sur le portail électronique russe spécialisé en tourisme "travel.ru".
La cadence des vols touristiques de la Russie vers le Maroc a connu de nouveaux records jamais enregistrés en termes d'échanges touristiques entre les deux pays pendant les dernières années", souligne le site.
En plus des vols réguliers entre Moscou et Casablanca programmés trois fois par semaine par la RAM, l'offre aérienne entre les villes russes (Moscou et St Petersburg) et les villes marocaines (Casablanca et Agadir) devrait être renforcée pour satisfaire la demande croissante des touristes russes désirant visiter le Royaume, ajoute la même source .
Et de rappeler que cinq vols Charter, reliant en raison de trois vols par semaine Moscou à Agadir et un vol ou deux entre St Petersburg et Agadir, ont été programmés à partir du mois d'avril courant, ajoute la même source, indiquant que "le Maroc n'attire plus que les touristes de l'Europe occidentale mais il est devenu une destination de choix pour les touristes russes".
MAP

Le Maroc, une destination privilégiée pour le tourisme culturel selon un journal libanais

Le quotidien libanais "As-Safir" a fait valoir, dans son édition de mercredi, que le Maroc connait ces dernières années la prospérité d'un nouveau genre de tourisme à savoir "le tourisme linguistique et culturel".
Cable News Network (CNN), la plus importante et célèbre chaînes d'informations télévisées américaines a indiqué que le tourisme linguistique et culturel a drainé des milliers d'étrangers au Royaume, non seulement pour profiter de son soleil et de ses vastes plages, mais aussi pour apprendre la langue arabe soit dans le cadre de missions estudiantines, soit en raison d'une passion personnelle pour la culture arabo-musulmane soit encore pour des objectifs à caractère officiel, a souligné le journal.
Plusieurs centres d'enseignement de la langue arabe ont accueilli des touristes venus apprendre la langue arabe pensant qu'elle leur sera utile pour comprendre les questions auxquelles sont confrontées les sociétés arabo-musulmanes et démystifier le choc entre l'occident et le monde arabo-musulman, notamment après les événements du 11 septembre 2001, ajoute le quotidien.
A Rabat, relève l'auteur de l'article, le centre "Qalam wa lawh" d'études arabes accueille entre 500 et 600 étudiants chaque année dont 40% sont des américains, tandis que les autres se répartissent entre européens et asiatiques.
Le directeur du centre "Qalam wa lawh" d'études arabes, M. Adil El Khyari estime que l'installation d'étrangers dans un pays arabe, leur familiarisation avec la culture arabe provoquent un changement radical dans leurs pensées et leurs visions. La plupart du temps, ces étrangers ont des préjugés sur le monde arabo-musulman, les sociétés et la culture arabo-musulmanes, a fait observer le quotidien.
Le journal rapporte qu'une chercheuse américaine dans l'histoire de l'Andalousie, s'est rendue au Maroc pour approfondir sa connaissance de la langue arabe. Elle s'est rendue compte, lors de son séjour, que les origines des textes importants ayant trait au soufisme se trouvent dans les traditions arabo-musulmanes.
La chercheuse américaine, citée par As-Safir, explique, aussi, que son choix s'est porté sur le Maroc pour étudier l'arabe parce que le Royaume est situé à proximité de l'Andalousie, domaine de sa recherche. Le pays abritaient également les maures qui ont fui les tribunaux de l'inquisition en Espagne après la chute du royaume de Grenade.
Elle a en outre insisté que son choix pour le Royaume est du aussi à "la stabilité et l'ouverture de la société marocaine", souligne le journal.

Casablanca

 Malgré son nom mythique, bien peu de touriste s'aventurent à Casablanca. La capitale économique du pays ne possède, a priori, aucun de ces monuments qui charment le visiteur. Elle semble trop moderne, trop bourdonnante.
Symbole du Maroc actuel, c' est ici que s'écrit une partie de l'avenir du royaume. Mais ce rôle de métropole du futur, Casablanca l'a toujours eu. Dans les années vingt , la ville blanche fut un formidable laboratoire d'urbanisme. Elle garde de cette époque l'un des plus beaux ensembles d'architecture Art déco que l'on puisse découvrir. Il suffit de lever les yeux pour apercevoir une coupole ornée de frises, ou un jeu aérien de colonnades. Dans le centre, le quartier d'Anfa, sur la corniche ou dans la médina des Habbous, la ville témoigne de ces rêves d'architectes.
Casablanca, ville consumériste entre toutes, s'est ornée de par la volonté de son roi d'un phare pour les croyant. La mosquée Hassan II, conçue par un architecte français, ne laisse la présence par la taille qu'à la Mecque, mais le raffinement de son intérieur la place au tout premier rang des grandes réalisations du monde musulman.
Découvrir Casablanca.
les promenades
1-le centre ville. les amateur d'architecture Art déco y découvriront l'un des plus beaux ensembles des années 20. La médina, qui constitue la fin de cette promenade, présente peu d'intérêt et l'ambiance n'y est pas toujours très plaisante.
2-la corniche. Apres la visite de la mosquée Hassan II, on découvrira le coté balnéaire de la ville avec ses cafés au bord de l'océan, ainsi que l'étrange marabout de Sidi Abd er Rahman avant de revenir par Anfa, le quartier résidentiel.
3-vers le quartier des Habous. Cette promenade vers un quartier créé de toutes pièces dans les années 20 séduira les amateurs d'architecture et d'urbanisme.
Vivre Casablanca.
Casablanca est bruyante. A peine le feu est il au vert que toutes les voitures klaxonnent. La circulation y est d'ailleurs particulièrement dangereuse. Mais Casablanca est aussi une ville moderne et dynamique fort éloignée des clichés traditionnels du Maroc.
Casablanca mode d'emploi.
le centre, qui d'articule autour des places Mohammed V et des Nations unies, se visite à pied. Les autres promenades nécessitent l'utilisation d'un véhicule. Automobilistes et piétons, méfiez-vous de la circulation. On évitera, par exemple, les démarrages intempestifs aux feux verts, un feu rouge étant loin de vous prémunir d'un bus arrivant à toute vitesse.
Programme.
Un jour peut suffire pour avoir un bon aperçu de la ville. Mais les amateurs d'architecture y passeront avec plaisir un jour de plus.
1er jour. La matinée sera consacrée à la visite du centre ville puis de la mosquée Hasan II . On se rendra ensuite à la corniche ( Ain Daib), où l'on pourra voir le marabout de Sidi Abd er Rahman ( environ 3 km après Ain Diab). Retour par le quartier d'Anfa.
2e jour. Le matin, visite du quartier excentré des Habbous. puis déjeuner au port avant de poursuivre par l'ancienne médina et une visite approfondie du centre-ville.
Casablanca dans l'histoire.
Anfa. Ce site, aujourd'hui quartier résidentiel à l'ouest de la ville, semble avoir été connu des Phéniciens dès le VI. il a pu être habité à une époque bien anterior, comme en témoignent plusieurs vestiges d'industrie paléolithique et l' "homme de Casablanca", découvert en 1955 dans la carrière de Sidi Abd er Rahman.
Le site prend le nom d'anfa avce l'occupation arabe devient la capitale du royaume berbère des Berghouta, d'obédience Kharidjites. Au XII le royaume est conquis par le sultan almohade Abd el Mou'men. Il conserve ses fonctions portuaires. El Idrissi géographe de Roger III de Sicile, cite Anfa comme escale de chargement de fret céréalier.
Des corsaire sur les côte portugaises. Petite ville prospère, Anfa possède au XV. une flotte corsaire qui porte ka course sur les mers européennes, en particulier à Cadix et sur les côte portugaises. En 1468 l'infant don Ferdinand du Portugal à la tête d'une armada de 50 vaisseaux, mène une expédition punitive qui aboutit au sac d'Anfa. Quarante ans plus tard, les "fustes" des corsaires d'Anfa sont de nouveau actives, suscitant une nouvelle expédition punitive en 1515.
Casa Branca, Dar El Beida. Soixante ans plus tard les portugais,déjà bien implanté à Mazagan ( El Jadida ), investissent Anfa et la reconstruisent en la fortifiant sous le nom de Casa Branca. Anfa apparaît, jusqu'au milieu du XVIII, comme un avant poste militaire protégeant la route de Mazagan, harcelée par les incursions des tribus voisines. Les Portugais l'abandonnent après le tremblement de terre de 1755. Vers 1770, le sultan Sidi Mohammed ben Abdalla relève les ruines et lui attribuer le nom de Dar El Beida, traduction littérale du nom portugais "ville blanche".
Casablanca. Les principaux vestiges de la ville, en particulier la Grande Mosquée et le borj Sidi El Kairouani datent de l'époque  de Mohammed III A la fin du XVIII, les marchands espagnols obtiennent l'autorisation de s'installer. ils adoptent le nom de la ville tout en le traduisant. Dar El Beida devient alors Casablanca. Mais on est encore loin de la ville de dimension internationale : en 1830, le comptoir ne compte que 600 habitants.
La naissance du port. Le véritable essor de la cité,dont l'activité portuaire est inexistante pendant la premières décennies, remonte au milieu du XIX. l'accroissement de la demande européenne en produit céréalier et ne matière premières textiles conduit à l'installation de plusieurs négociants français à partir de 1850. Mais c'est l'Angleterre qui établit la première  une représentation consulaire ne 1857, suivie  par l'Espagne en 1861 et la France 1865. Favorisé par le développement de la navigation à vapeur, qui rend plus facile l'accès aux port en mer libre, Casablanca propose désormais des lignes régulières avec l'Europe. La population, de 8000 habitants en 1860, atteint 20000 habitants en 1907. Le port de Casablanca supplante Tanger et devient le plus important du Maroc.
L'arrivée des Français. Dès le début du siècle, la croissance du trafic rend nécessaire la création d'une infrastructure portuaire moderne. Les travaux sont confies à une entreprise français en 1906. Un ans plus tard, des incidents sur le chantier aboutissent au massacre de neuf ouvriers et au blocus du consulat de France, Ils servent de prétexte à l'intervention militaire française
Lyautey et Henri Prost. Le Résident général au Maroc (1912 - 1925 ) s'attache dès la fin de la première guerre mondiale à l'administration et à la mise en valeur du protectorat. il privilégie la croissance économique de Casablanca, qui devient le premier centre actif du Maroc. Avec l'architecte  urbaniste Henri Prost, il décide des principales options de son développement urbain. Celui-ci connaît deux temps forts correspondant aux plans d'urbanisme de 1916 et de 1946. L'essor spectaculaire dès les années trente s'est poursuivi depuis l'Indépendance.
Casablanca aujourd'hui.
Une ville jeune. Depuis ces année folles, Casablanca a grandi vite, trop vite. La bourgade de 20000 habitants du début du siècle n'a eu de cesse de se développer. Le dynamisme de la cité, l'individualisme des promoteurs et la spéculation foncière ont eu raison des principes édictés " Mosaïque d'agglomérations qui ont leurs visages particuliers, leur atmosphère spécifique, leurs moeurs et leurs figures pittoresques", dit Ahmed Sefrioui. L'image est juste, bien que traduisant poétiquement des contrastes qui peuvent se monter sous un jour plus cru. Ceux-ci se révèlent souvent violents entre les magasins de luxe du centre ville et les bidonvilles de banlieues interminables, entre l'homme d'affaires se frayant à grand coup de klaxon un passage au volent de sa Mercedes le mirage citadin, est venu grossir le monde des journaliers en quête d'aumône ou de  travail. Entre rigorisme et modernité, entre occidentalité et islam, Casablanca synthétise les contradictions du royaume.
Une ville dynamique. Casablanca abrite aujourd'hui près d' un septième de la population marocaine et détient  presque toutes les activités vitales du pays. Le développement du port et celui de la ville vont de pair. réceptrice des marchandise et matière première, elle attire à elle les principaux intérêt du pays et fournit la main d'ouvre pour les exploiter. Pépinière de cadre marocains et d'homme d'affaire étrangers, la ville est le siége des grandes banques, entreprise, société et offices économique du pays, ainsi que des principales firmes multinationales. Cette attraction provoque un déséquilibre par rapport au développement du reste du pays. Le gouvernement essaie en vain de limiter sur la région Casablanca les investissements économiques qui représentaient près de 50 % des ceux effectués dans tout l'état durant les année 80. En définitive, industries alimentaires, métallurgiques, chimiques et textiles, emplois du secteur commercial et tertiaire procurent, malgré le souci d'un chômage souvent trop lourd, du travail à une population qui détient les meilleurs benifices financiers du Maroc, mais paie en contrepartie plus de 50 % des impôts prélevés sur ceux-ci.
Le Centre ville.
Agité et bruyant, le centre de Casablanca offre une remarquable unité architecturale. On s'en apercevra dès le début de cette promenade en contemplant la place des Nations Unies conçue par Joseph Marrast. Au fil des rues et des avenues, on lèvera systématiquement la tête pour apercevoir de-ci, de là, une colonne, un encorbellement, une frise. Pas vraiment d' immeubles qui se détachent du lot, mais une succession de battisses qui  font de Casablanca l'un des ensembles Art Dèco les mieux conservés du monde.
Départ : place des Nations Unies.
Durée : 2 h à 3 h ; prévoir 30 mn en plus avec la visite de la médina.
Sur la place des Nations unies, centre administratif de Casablanca, s'élève l'ensemble architectural le plus harmonieux de la ville. il a été conçu en 1920 par l'architecte Joseph Marrast. Les volumes sont rythmés par des séries d'arcades et rehaussés par l'emploi d'une pierre blonde qui apporte une nuance colorée sur les façades blanches. Une fontaine lumineuse, sur le coté ouest, fonctionnes le week-end.
Le coté este de la place est bordé par le palais de Justice, auquel un perron donne accès. Sur la droite, le consulat de France est précède de la statue du maréchal Lyautey, par Fr. Cogné 1933. Elle se trouvait autrefois a centre de la place. Au sud se trouve la préfecture, au nord le bâtiment des Postes ( dessiné par Adrien Laforgue)
Au fond de la place des Nations Unies, la rue Abderrahman Sehraoui conduit directement au parc de la ligue Arabe.
Le parc de la ligue Arabe, aménagé en 1918, continue une agréable zone de verdure. On y verra surtout au nord les flèche de l'ancienne cathédrale du Sacré coeur qu'éclairent des claustras de béton. Construite en 1930 par Paul Tournon, elle ne sert plus aujourd'hui de lieu de culte.
Le Casablanca Art déco. un grand nombre de bâtiments de cette période se trouvent dans un périmètre compris entre l'avenue Hassan II , le boulevard El Meskini et le boulevard Mohammed V.
De l'ancienne cathédrale du Sacré coeur, traverser le parc de la ligue Arabe pour prendre sur la gauche l'avenue Moulay Youssef. De beaux bâtiments Art déco s'élèvent sur l'avenue Hassan II en bordure du parc. Poursuivre sur le boulevard Alber Reitzer, que prolonge le boulevard du 11 janvier. Parvenu au croisement avec l'avenue Lalla Yacout, on pourra prendre à droite pour tourner ensuite à gauche dans le boulevard Hassan el Seghir. A nouveau sur la gauche suivre le boulevard Mohammed V avec le marché central où se trouvent de nombreux fleuristes. On verra encore de nombreux bâtiments de cette période tout au long de ce boulevard qui regroupe, avec l'avenue de l'armée Royale, les magasins , hôtels , restaurant et cafés les plus luxueux de la ville. Juste avant d'arriver place des Nations Unies, la rue du Prince Moulay Abdallah comporte, elle aussi de nombreuses battisses Art Déco.
La place Mohammed V, à la lisière de l'ancienne médina et de la ville moderne, constitue le centre névralgique de la ville autour duquel les principales artères s'ordonnent suivant un plan radioconcentrique. Un passage souterrain coiffé d'une coupole, due à l' architecte Zevaco, en facilité la traversée. La plupart des grand hôtels et des compagnies aériennes se trouvent dans le secteur, en particulier dans l'av des F.A.R .
Au nord , en direction du port, le boulevard Félix Houphouët boigny offre de nombreux magasins de souvenirs.
On gagne l'ancienne médina en traversant l'avenue des F.A.R. en arrière de l' hôtel Hyatt Regency, afin de rejoindre le boulevard Tahar el Alaoui qui suit le tracé de l'ancienne muraille. Il s'agit en fait d'une artère le plus souvent étroite, très passante et bordée de nombreux petits magasins vendant toutes sorte d'articles.
L'ancienne médina est partiellement ceinte de remparts du XVI et de nouveaux, construits pour en masquer la vue aux clients du Hyatt. Elle forme un lacis de ruelles enchevêtrées qui contrastent avec le modernisme des constructions de la ville actuelle. Pour qui a déjà vu d'autre médinas, celle ci n'es pas la plus intéressante. Il faut absolument éviter de s'y promener la nuit ; le jour , il faut être prudent si l'on est seul.
On parvient ainsi à la nouvelle porte, Bâb Jédid, dite aussi Bâb Marrakech, qui s'ouvre sur une petite place ombragée et ornée de fontaines.
De là, la rue el Afia pénètre dans la médina par le quartier du Tnaker. On tournera à gauche à l'extrémité de celle ci pour s'engager dans la rue Sidi Fatah qui croise la rue du Tnaker. On peut y voir sur la droite, l'église Buenaventura, fondé par les Espagnols en 1891.
On aboutit face à un jardin public, à hauteur duquel on prend sur la droite la rue de Sour Jédid qui atteint bientôt la petite place de Sidi el Kairouani. Là se situe le santuaire de Sidi el Kairouani érigé au début du XIX en l'honneur de ce saint personnage du XIV ,originaire de Kairouan, le premier patron de la cité.
A gauche  de la place Sqala est un ancien bastion du XVIII. d'ou l'on découvre les bassins du port de plaisance et du port de pêche.
Poursuivant au delà par la rue de la marine, qui passe devant  la mosquée Ould el Hamra, puis tout droit par la rue de la Douane qui se maintient parallèle au remparts et au boulevard des Almohades, on aboutit au square de Sidi Bou Smara où se trouve la Koubba de ce marabout et un petit cimetière, à l'ombre d'un beau figuier banian qui en fait l'un des coins les plus charmants de la médina.
Traversant cette placette pour en sortir par une arcade, on débouche rue Dar el Makhzen où l'on remarque la mosquée Dar el Makhzen ou Grande Mosquée, construite par le sultan Sidi Mohammed ben Abdallah.
Passant entre la mosquée Dar el Makhzen et le square de Sidi Bou Smara, on rejoint, vers l'este le boulevard Félix Houphouët boigny.
La corniche.
La mosquée Hassan II fait face à l'océan sur lequel elle a été en partie bâtie. Ce nouveau phare des croyants, chef d'oeuvre de l'art musulman, a été conçu par un architecte français et réalisé par des milliers d'artisans marocains. Après cette plongée dans le monde des mille et une nuits, on longera la corniche qui donne à la ville blanche son aspect balnéaire. En poursuivant le long de ce front de mer, on découvrira un marabout, très prisé des Marocains mais oublié des touristes. Enfin on reviendra par Anfa, le quartier chic. Quatre images très différentes de la métropole.
Départ : mosquée Hassan II.
Durée : 2 h 30 à 3 h compter 1 h au moins pour la mosquée Hassan II, puis une heure pour la corniche où on s'aretera prendre un verre, puis 30 mn pour le marabout et encore 30 mn pour revenir au centre.
Transport: en voiture ou bus n°9
L'impressionnante mosquée Hassan II , qui s'avance à la rencontre de l'ocena, est entourée d'une immense esplanade pouvant accueillir 80000 fidèles. S'etendant sur un site de 9ha, dont les deux tiers ont été pris sur la mer, elle a été conçue par l'architecte français Michel Pinseau. il aura fallu le travail de plusieurs milliers d'artisans venus de Safi, Marrakech et Fès, et près de six ans au groupe Bouygues pour l'achever. Au sommet du minaret, haut de 200m, un rayon laser indique jusqu'à 30 Km la direction de la Mecque.
De la mosquée Hassan II, suivre le boulevard Sidi Mohammed ben Abdallah, qui se prolonge par le boulevard de la corniche.
On passe d'abord devant le phare d'El hank, construit par les Français en 1905, avant de gagner Ain Diab, station balnéaire très appréciée des Casablancais, qui s'y rendent en nombre le week-end et le soir.
Parmi tous les hotels, restaurants, cafés et piscines qui se succèdent, on pourra remarquer le restaurant La Réserve, construit en 1933 par l'architecte George Renaudin. Ce bâtiment trés futuriste, construit sur de piliers de béton, s'avance sur l'océan comme une soucoupe volante.
En poursuivant le long de la plage sur environ 2 Km, on pourra apercevoir sur la droite le marabout de Sidi Abd er Rahman, petit village posé sur un rocher dans l'océan,qu'on n'atteint qu'à marée basse et en se déchaussant. Une trentaine de personne vivent sur le lieu romantique dépourvu d'électricité, d' où l'on a une belle vue sur Casablanca et loquée Hassan II.
Depuis Ain Diab, revenir sur ses pas pour prendre à droite le boulevard du Lido.
On gagne le quartier résidentiel d'Anfa, parsemé de superbes villas entourées de jardins. C'est ici qu 'eut lieu en 1943 la conférence de Casablanca, rencontre historique entre Churchill, Roosevelt et le général de Gaulle.
En tournant à gauche dans le boulevard Alexandre I prolongé par le boulevard d'Anfa et l'avenue des F.A.R.,on retrouve la place Mohammed V.
Vers le quartier des Habbous.
L'intérêt principal de cette promenade réside dans la médina des Habbous qui passionnera les férus d'urbanisme. Réalisée à partir de 1923 pour résorber les bidonvilles, elle fut très vite occupée par les musulmans aisée qui considérèrent comme une authentique médina. De fait, avec ses placettes, ses magasins et ses arcades, elle est beaucoup plus charmantes que l'ancienne médina.
Accès : à la hauteur de la place des Nations Unies, prendre à droite le boulevard de Paris puis sur la droite le boulevard du 11 janvier, prolongé par le boulevard Lahcen ou Ider. Suivre ensuite à gauche la rue Hadj Amar Riffi.
Durée : promenade de 10 Km environ en voiture; compter au moins 2 h en fonction des embouteillages.
Traversant un quartier résidentiel, on longe bientôt l'enceinte du palais royal de Casablanca.
De ce palais, qui jouxte le quartier des Habbous, on ne verra que des lampadaires dans le style Napoleon III et des canons sortant des remparts. Ce palais fut édifié dans les années 80.
Juste après, tourner à droite vers la place Moulay Youssef à partir de la quelle on pourra visiter à pied la nouvelle médina.
La nouvelle médina ou quartier des Habbous est un quartier musulman aux ruelles étroites réalisé à partir de 1923 afin de résorber en partie les quartiers misérables venus s'agglomérer autour de la métropole. Ce quartier fut conçue par l'architecte Edmond Brion. D'une construction soignée, agrémentée par des rues et places que bordent et chevauchent des arcades de pierre, il a pris, avec ses souks, ses boutiques d'artisans et magasins de souvenirs, le visage d' une médina traditionnelle.
On y remarque quelques édifices intéressants, tels que le mahakma du Pacha située le long du boulevard Victor Hugo. Achevé en 1952, le bâtiment servit de tribunal musulman et de salon official au pacha de Casablanca. Sa décoration, riche de plâtres artistiquement travaillés, s'est inspirée de l'architecture maghrébine traditionnelle.
la mahkama est séparée, par la place de ma mosquée, de la mosquée Sidi Mohammed ben Youssef. on peut encore voir à proximité la mosquée Moulay Youssef, élevée au centre d'une place bordée d'arcades.
Reprendre la voiture pour continuer par le boulevard Victor Hugo et suivre au delà du parc Murdoch, à droite l'avenue du 2 mars qui aboutit au rond point de l'europe.
A gauche l'église Notre Dame de lourdes, puissante masse de béton, fut élevée entre 1953 et 1956 par l'architecte A. D'angleterre et l'ingénieur Zimmer.
Depuis Notre Dame de lourdes, le boulevard Mohammed Zektouni, à gauche, puis l'avenue Hassan II, à droite permettent de rejoindre la place des Nations Unies.
A voir encore dans la région:
Azemmour ( 83 Km) , El Jadida ( 99 Km) , Kasba de Boulemane ( 132 Km) , Mohammedia ( 28 Km)
Au départ de Casablanca.
1-De Casablanca à Meknès par Khémisset ( 257 Km par la S106, asphaltée et peu fréquentée). Variante assez pittoresque de l'axe Casablanca Rabat Meknès. Quitter Casablanca par le boulevard Ibn Tachfine et suivre la direction de Tit Mellil et Meknès.
55 Km : Ben Slimane, au centre d'une riche région agricole et à l'orée de la foret de chênes liéges des Ziaida , marché le mercredi, moussem en septembre autour du marabout de Sidi Slimane.
82 Km : après la traversée de la riante vallée de l'oued el Bagra, panorama à droite sur les montagnes du pays des Zaer.
86 Km : Sidi Bettache, village et marabout sur l'ancienne piste impériale de Rabat à Marrakech, dans le foret de chênes lièges des Ziaida.
96 à 104 Km : beau parcours à travers la vallée de l'oued Korifla.
122 Km : Rommani Important marché le mercredi, moussem en septembre.
Suivre sur 6 Km la direction de Rabat et bifurquer à droite.
159 Km : col du Kaour, à 400 m d'altitude
165 Km : Maaziz.
200 Km : Khémisset.
257 Km : Meknès.
2- De Casablanca à Marrakech par le pays Rehamna ( 234 Km par la route P7). Cet itinéraire, qui ne présente d'autre intérêt que de permettre de gagner rapidement la prestigieuse capitale du Sud, traverse les principaux centres de production de phosphates.
Quittez Casablanca par l'avenue Moulay Hassan I et le boulevard brahim Roudani en direction de l'aéroport Mohammed V.
7 Km : laisser à droite la route d'El Jadida et poursuivre vers Berrechid.
66 Km : Settat, est le centre économique de la Chaouia, plaine peu accidentée  comprise entre l'embouchure du Bou Regreg, celle de l'Oum er Rbia. On peut y voir en plein centre une kasbah fondée vers la in du XVII par Moulay Ismail. Il y faisait étape lors de ses voyages de Fès à Marrakech.
A l'entrée de la ville, route S105 pour la kasba de Boulaouane.
114,5 Km : pont sur l'Oum er Rbia qui coule ici entre des coteaux gypseux où poussent les tamaris. La route traverse ensuite la plaine des Rehamna, steppe de terres quartzeuses et schisteuses peu cultivées.
136 Km : Benguerir, au milieu d'une steppe inculte ; marché le mardi.
On traverse ensuite la plaine de la Bahira où se trouve la dépression marécageuse de Sedd el Mejnoun. Selon Léon L'Africain, c'était au XVI un vaste lac poissonneux environné d'une région boisée et giboyeuse.
197 Km : Sidi Bou Othman , Hameau près de deux koubbas, parmi de vieux jujubiers sauvages. C'est là que le colonel Mangin remporta une victoire en aout 1912, qui permit à l'armée françaises d'entrer dans Marrakech.
Au delà de Sidi Bou Othman, la route franchit les Djebilet, les "petites Montagnes " par un col à 650 m d'altitude.
223 Km :  un pont construit vers 1170, sous le règne d'Abou Youssef Yacoub, enjambe l'oued Tensift.
224 Km : à gauche route du tour de la palmeraie de Marrakech.
234 Km : Marrakech.


http://www.maroctourisme.org

AZEMMOUR

 Blottie derrière ses remparts ocres, la médina sommeille au bord de l'Oued Oum er Rbia (Mère du Printemps).Grenadiers et oliviers poussant à l'ombre des marabout et des ruines de don ancienne kasba. Le regard plonge de ses ruelles vers l'oued et les champs qui s'avancent au pied de la vielle. Azemmour ,appelée aussi Moulay Bouchaib , du nom de son saint patron, a conservé tout son charme. De sa plate-forme, on devine les débuts d'une magnifique plage oubliée des touristes. Jouissant d' un climat très doux,été comme hiver, Azemmour a la vocation d'une station balnéaire, mais son équipement hôtelier est encore insuffisant.
une factorerie portugaise. Azemmour fut peut être une escale pour les navigateur puniques, mais rien ne nous renseigne sur son histoire lointaine. On sait seulement que vers 1376 le sultan mérinide Abd er Rahman s'empara de la ville. il en fut chassé un an plus tard par son rival, Abou el Abbas Ahmed, qui régnait à fés.
les relations du Portugal avec Azemmour se nouèrent en 1486,lorsque Jean II obtint d'y être représente par un facteur. les Portugais achetaient du blé, des chevaux, des djellabas et des haïks qu'ils importaient ou qu'il échangeaient en Afrique noire contre des esclaves et de l'or. A partir de 1502,les relations entre le Portugal et Azemmour se détériorent. Apres plusieurs expéditions et tentatives d'établissement, les Portugais évacuèrent la place en 1541.
C'est de la route qui descend de Casablanca que l'on aura la plus belle vue sur Azemmour. On déambulera avec plaisir dans la médina ou les portes des maisons blotties le long de l'oued comportent maintes réminiscences d'architecture portugaise.
Dans la Kasbah, le Dar el Baroud, en ruine , est dominé par une tour à fenêtre de style gothique. Autrefois, les remparts de la kasbah enserraient le mellah à l'intérieur duquel subsiste une modeste synagogue reconnaissable à ses inscriptions en hébreu.
Du chemin de ronde des remparts,la vue s'étend sur l'océan et l'Oum er Rbia.
A 2 Km nord ,plage de haouzia, ou se trouvent quelques bungalows et un agréable restaurant.
A voir encore dans la région : Casablanca ( 83 Km) El Jadida ( 16 Km )

http://www.maroctourisme.org