La chasse touristique au Maroc est un créneau porteur et un moyen de promouvoir l'image de marque du pays à l'étranger, selon le Haut Commissariat des Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD).
Elle permet de générer des recettes et des rentrées non négligeables en devises, soit l'équivalent de 60 millions de dirhams y compris les redevances d'amodiation, les aménagements et autres investissement réalisés dans divers secteurs, indique un document du HCEFLCD rendu public mardi à Fès lors de l'ouverture de la saison de la chasse 2011-2012.
La chasse touristique permet également la création de 400.000 journées de travail, précise la même source, relevant que cette activité d'importance nationale et internationale, s'exerce à travers 75 lots de chasse qui s'étalent sur une superficie globale de 683.163 hectares au profit de plus de 2.400 touristes cynégétes.
Actuellement 34 sociétés exercent cette activité en organisant des parties de chasse au profit des touristes cynégétes de diverses nationalités.
Le tourisme cynégétique au Maroc se développe davantage d'année en année et ce, grâce aux multiples encouragements accordés par le HCEFLCD à cette activité.
La tourterelle, le perdreau, la caille, la bécassine des marais, les grives et les alouettes sont les espèces de gibier les plus recherchées par les chasseurs.
Une journée d'étude a été organisée mardi à Fès par la direction régionale du HCEFLCD en partenariat avec le bureau régional de la Fédération Royale Marocaine de Chasse sous le thème "tous pour une chasse responsable et durable".